Ils vendent leur commerce pour financer un trottoir où leur fille a été happée
C'est le 1er mars 2018 que la petite Anaïs se faisait happer mortellement par le miroir d'un VUS. La jeune fille se rendait à l'école lorsqu'elle fut frappée sur la rue Principale de Saint-Flavien. Suite à cet incident, l'une des principales recommandations du coroner était l'aménagement d'un trottoir sur cette rue. Mais le coût de cette construction est de 1,2 million de dollars, ce qui représenterait une augmentation de 88,60 $ par immeuble chaque année pendant 25 ans, soit la durée de l'emprunt par la Ville.
Or, il se pourrait que le trottoir ne voie jamais le jour alors qu'un référendum sera fait dans cette municipalité sur cet aménagement. Afin d'aider à diminuer les coûts, les parents de la jeune fille pensent à vendre leur crémerie et ainsi contribuer pour une somme d'environ 50 000 $ au projet. Ils espèrent ainsi convaincre davantage de gens en faisant diminuer les coûts. La mère de la jeune fille a affirmé que « la sécurité est plus importante pour nous que notre projet. Avoir une crémerie qui draine des enfants et des familles, sans trottoir, je trouve que ce n'est pas viable ».
Plusieurs citoyens de Saint-Flavien croient cependant que des solutions moins coûteuses pourraient être mises de l'avant. Pour certains, la vitesse est en cause et non pas l'aménagement d'un trottoir. Une pétition de plus de 450 noms a d'ailleurs été déposée réclamant un trottoir à cet endroit.
Source : The World News
