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Le couvre-feu engendre plusieurs problèmes pour les travailleuses du sexe

PUBLICATION
Mélanie Côté
9 janvier 2022  (11h57)
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Depuis le 31 décembre dernier, un couvre-feu est en vigueur de 22 h à 5 h au Québec. Cette décision a été prise afin de contrer la propagation de la COVID-19 dans la province.

Cependant, plusieurs secteurs sont grandement affectés par cette mesure. C'est le cas, entre autres, des travailleuses du sexe.

Une militante du Comité autonome du travail du sexe (CATS), qui travaille dans un salon de massage, a déclaré dans un communiqué :

« On est consciente de l'ampleur de la crise, mais en fin de compte, on a encore un loyer à payer! »

De plus, les travailleuses du sexe n'ont pas accès aux aides financières du gouvernement fédéral, en raison de la criminalisation de leur métier.

Par ailleurs, elles dénoncent le fait que la répression policière est plus haute en raison du couvre-feu.

« Des mesures comme le couvre-feu, ça accentue la répression policière à notre égard, surtout pour celles qui travaillent à l'extérieur. Il y a aussi des TDS qui vont avoir peur de fuir des situations de violence si elles sont avec un client après le couvre-feu », a affirmé une autre militante du CATS.

Ainsi, les travailleuses de ce domaine réclament la décriminalisation immédiate et complète de leur métier, pour leur santé et leur sécurité.

« La décriminalisation nous permettrait d'avoir accès aux droits du travail. Ça ferait en sorte que nos milieux de travail reçoivent des recommandations de la part de la santé publique comme dans les autres industries et qu'on puisse dénoncer nos employeur. euses quand ils ne s'y plient pas, comme c'est le cas en Nouvelle-Zélande où le travail du sexe est décriminalisé! », a indiqué une autre militante.

Et vous, croyez-vous que le métier de travailleuse du sexe devrait être décriminalisé?

Source : TheWorldNews

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