Le gouvernement demande l'aide des étudiants pour convaincre les non-vaccinés
Actuellement au Québec, ce sont environ 540 000 adultes qui ne sont toujours pas vaccinés contre la COVID-19. Pour remédier à ce problème, le gouvernement a décidé de ramener une mesure qui avait déjà été mise sur pied l'été dernier : les cliniques éphémères de vaccination.
Ces cliniques seront installées dans les secteurs moins vaccinés et ce seront des étudiants en médecine et en soins infirmiers qui donneront un coup de main.
Le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant, a expliqué :
« On va intensifier nos efforts pour avoir des stratégies adaptées dans les quartiers à faible taux de vaccination. On veut aller à la rencontre des gens sur le terrain, leur expliquer les bienfaits de la vaccination, en utilisant une approche positive. C'est ce qui avait manqué jusqu'ici, je pense. »
Rappelons que l'été dernier, cette mesure avait beaucoup aidé à la vaccination :
« On était alors passé de 1,2 million à 600 000 personnes non vaccinées à peu près. On ajoute de l'intensité à quelque chose qui marchait déjà. Mon but n'est pas de réinventer la roue », a affirmé M. Carmant.
« Les gens hésitants, s'ils voient la clinique, peut-être que le premier jour, ils ne rentreront pas, mais que le lendemain, ils vont aller chercher de l'information. Peut-être que dans deux ou trois jours, ils vont se faire vacciner. »
Par ailleurs, un partenariat a été créé avec la Faculté de médecine de l'Université de Montréal, donc des étudiants en médecine et en soins infirmiers apporteront leur aide, soit en tant que vaccinateurs, évaluateurs, téléphonistes ou agents de terrain. Une plateforme « Je contribue » sera d'ailleurs mise en place pour que les gens puissent s'inscrire.
De plus, une ligne téléphonique sera également mise sur place pour les personnes « souhaitant discuter avec un professionnel de la santé des facteurs contribuant à leur hésitation vaccinale ».
Le gouvernement a également tenu à rappeler que les personnes qui ne sont pas vaccinées ne sont pas toutes antivaccins et anti mesures sanitaires. Il y a certains individus qui font partie de communautés vulnérables ou marginalisées, ainsi que des personnes qui manquent d'accès à l'information.
Source : La Presse
