Il est à noter que ces règles ne s'appliqueront pas aux gens dotés d'une exemption médicale. Les deux buts du gouvernement sont d'éviter que des milieux de travail soient fermés en raison d'une éclosion, et également pour encourager les Canadiens admissibles à avoir leurs doses de vaccin.
Les prestations d'assurance-emploi remises aux travailleurs touchés par la pandémie doivent cesser en mai 2022, mais si la situation demeure la même, elles seront fort probablement prolongées.
« Tant que la santé publique collective des Canadiens est menacée et que notre économie est ainsi menacée, nous devrons garder la politique en matière de santé publique en tête de nos décisions dans les domaines de l'emploi, du travail et de l'économie », a mentionné Mme Qualtrough.
Un taux de chômage en forte hausse
Lors de l'entrée en poste de la ministre Qualtrough peu après les élections d'octobre 2019, le taux de chômage était historiquement bas. Malheureusement, la pandémie est venue ravager l'économie, alors que trois millions d'emplois ont été perdus uniquement en mars et avril 2020. C'est lorsque le taux de chômage a atteint un sommet historique de 13,7 % en mai 2020 que le gouvernement fédéral a décidé de mettre en place les programmes d'aide d'urgence pour aider la relance économique.
Or, des abus ont eu lieu, des gens préférant encaisser leur chèque de 500 $ plutôt que de trouver un nouvel emploi. C'est pourquoi l'aide fédérale a été revue ce mois-ci. Les prestations ont été diminuées à 300 $ et concernent uniquement les travailleurs soumis à un confinement dans une région visée par une ordonnance liée à la COVID-19.
« Nous savions que nous devions nous assurer que si quelque chose comme Omicron se produisait, nous avions toujours besoin d'un outil pour aider les Canadiens qui perdraient leur emploi ou feraient face à des heures réduites », a-t-elle déclaré.
Avec les mesures sanitaires qui ont été renforcées au Québec aujourd'hui, il sera intéressant de voir si l'aide fédérale sera augmentée pour un moment, étant donné que plusieurs travailleurs québécois se retrouvent maintenant au chômage pour une durée indéterminée.
Source: La Presse