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Le verdict est tombé dans l'affaire du jeune de Laval qui a poignardé son meilleur ami

PUBLICATION
Mélanie Côté
16 mars 2022  (13h01)
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Le 1er janvier 2020, un jeune âgé de 16 ans poignardait son ancien meilleur ami de 15 ans au parc Marc-Aurèle-Fortin de Laval.

Ce mercredi, en Chambre de la jeunesse, la juge Catherine Perreault a acquitté l'accusé, maintenant âgé de 19 ans, de meurtre prémédité et l'a déclaré coupable d'homicide involontaire, d'agression armée et de port d'armes dans un dessein dangereux.

Un conflit sur les réseaux sociaux à propos d'une camarade de classe aurait déclenché toute l'histoire entre les trois jeunes. Le soir du 1er janvier 2020, l'accusé s'est présenté au parc à l'invitation des deux frères, mais il dissimulait deux couteaux de cuisine sur lui.

Les jours précédents, l'accusé avait écrit des messages textes menaçants à ses deux amis, qui étaient des frères.

Lors de son procès, l'accusé et son avocat ont tenté d'expliquer les gestes commis en affirmant que l'accusé serait tombé dans un « guet-apens » que lui auraient tendu les deux frères ainsi que trois de leurs amis. Ils tentaient également de « minimiser » l'existence d'un conflit entre l'accusé et la victime.

La juge Catherine Perreault affirme que plusieurs versions divergent quant au déroulement de la bagarre, mais qu'il a été reconnu que seul l'accusé possédait des couteaux, et que c'est de cette façon que la victime est décédée. En effet, celui-ci a reçu deux ou trois coups au thorax, qui lui ont été mortels.

L'argument de la défense mentionnant que les gestes étaient en réalité de la légitime défense a été rejeté par la juge, malgré que l'accusé soit tombé à plusieurs reprises lors de la bagarre en raison de coups qu'il a reçus de la part des deux frères.

La juge soutient que l'accusé avait peur lors de la bagarre, mais qu'une personne raisonnable n'aurait jamais apporté de couteaux pour se battre contre d'anciens amis.

Toutefois, la juge n'est pas convaincue, hors de tout doute raisonnable, que l'accusé avait l'intention de tuer son ami en se rendant au parc.

« Malgré cela, le Tribunal demeure convaincu que le conflit est trop trivial et la fin de l'amitié trop récente pour qu'il puisse conclure que [l'accusé] a intentionnellement commis l'irréparable. »

Source : La Presse

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