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Les phoques communs sont durement touchés par la grippe aviaire

PUBLICATION
Patrick.B
13 juillet 2022  (10h52)
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Il n'y a pas que les oiseaux sauvages du Québec qui sont décimés par la grippe aviaire. Les phoques communs du Saint-Laurent le sont aussi.

Le Réseau québécois d'urgence pour les mammifères marins a enregistré un nombre anormalement élevé de signalements pour des carcasses de phoques communs retrouvées sur les berges du Saint-Laurent. Depuis la fin de l'hiver, on en recense 93, dont 73 en juin seulement.

« En fait, le nombre de phoques communs trouvés jusqu'ici cette année représente une augmentation d'environ huit fois la moyenne annuelle des dernières années », a précisé le vétérinaire Stéphane Lair, directeur du Centre québécois sur la santé des animaux sauvages.

Des échantillons prélevés sur ces carcasses ont été envoyés au centre régional pour le Québec du Réseau canadien pour la santé de la faune. Les résultats pointent clairement dans la direction de la grippe aviaire.

« Les résultats obtenus jusqu'ici indiquent que l'augmentation de la mortalité observée chez ces phoques communs serait associée à des infections par le virus de l'influenza aviaire H5N1, hautement pathogène », confirme le vétérinaire Lair.

Ce sont les phoques communs qui sont frappés par la grippe aviaire. C'est la population de phoques la plus faible qu'on retrouve dans le Saint-Laurent. Il y aurait environ 20 000 ou 30 000 phoques communs au Québec. La grippe aviaire ne touche pas la population de phoques gris qui est, elle, très abondante.

Les spécialistes se demandent maintenant si d'autres espèces pourraient être touchées par ce virus, comme le béluga par exemple.

Les risques de transmission à l'être humain demeurent faibles. Mais il est tout de même conseillé de ne pas s'approcher de carcasses de phoques ou de phoques malades.

Source : Le Devoir

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