L'orque de Marineland doit être libérée!
Phil Demers, ancien entraîneur d'animaux au parc Marineland, avait publié en septembre dernier sur Twitter des images horrifiantes de Kiska, la seule orque en captivité au Canada.
Voyez ces images :
Another angle. This is dangerous and self harming behaviour. Kiska is in distress. pic.twitter.com/3MSMt9T9UI— Phil Demers (@walruswhisperer) September 8, 2021
Celle-ci semblait être en détresse et d'après M. Demers, ce comportement n'est tout simplement pas normal.
Maintenant, une pétition a été lancée afin qu'on libère cette orque, qui est seule depuis 2011 dans son bassin et qui est âgée d'une quarantaine d'années. Vous pouvez d'ailleurs aller y ajouter votre nom ICI. Celle-ci se nomme Libérez Kiska, la dernière orque en captivité au Canada.
Au moment d'écrire ces lignes, plus de 350 000 personnes avaient signé, alors que l'objectif est d'atteindre 500 000.
Sophie Gaillard, directrice de la défense des animaux de la SPCA, s'est adressée à Narcity : « Les orques sont des animaux qui sont incroyablement intelligents, avec des besoins sociaux complexes. À l'échelle sauvage, ils voyagent et vivent en groupe avec un système de communication qui est très sophistiqué pour communiquer entre eux. On sait, par de nombreuses études, que leur capacité à créer des liens, que leurs émotions profondes et complexes, rivalisent avec la capacité émotionnelle des êtres humains. »
Elle a continué : « Kiska est une orque qui est gardée toute seule dans un bassin depuis plus de dix ans. Elle vit dans des conditions qu'on ne réserverait même pas à nos pires criminels, ici au Canada, et donc c'est absolument inacceptable de la garder comme ça. »
Elle a conclu en disant que la SPCA de Montréal avait déposé une plainte auprès du gouvernement ontarien afin que celui-ci applique leurs lois en ce qui a trait à la protection animale.
Pour sa part, Phil Demers a mentionné ceci : « Pendant mes douze années là (chez Marineland), je n'ai jamais vu un autre épaulard faire quelque chose comme ça. »
« Elle est en détresse. C'est un animal qui souffre. Elle souffre mentalement, elle souffre physiquement, et ses conditions continuent de se détériorer. Il faut que quelque chose se passe avant qu'il soit trop tard. »
Source : Qub.ca
