MC Gilles clarifie la situation concernant les critiques qui l'ont visé après l'épisode de TLMEP de dimanche
Alors qu'il coanimait avec Guy A. Lepage à Tout le monde en parle dimanche dernier, MC Gilles a créé une énorme vague avec ses commentaires à propos du syndicat.
En effet, ce dernier a mentionné à la nouvelle présidente de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), Magali Picard, qui était présente sur le plateau, qu'il n'avait « jamais été syndiqué de sa vie et ne le sera probablement jamais ».
Ainsi, plusieurs internautes, et même Dan Bigras, ont rappelé à MC Gilles qu'il était membre de l'Union des artistes (UDA), donc qu'il était syndiqué.
MC Gilles a donc voulu clarifier la situation et a publié un long message sur sa page Facebook, que voici:
« La question que tout le monde me pose depuis dimanche: Suis-je syndiqué?
Officiellement oui, je fais de la télé, donc je suis membre de l'UDA, de l'ARRQ et de la Sartec.
Me sentais-je syndiqué? Bien sûr que non. Je respecte depuis toujours le travail que l'Union des artistes a fait - et fait toujours - pour les artistes. Je paie mes cotisations, je donne à la Fondation des artistes et je suis fier qu'ils aident les artistes qui en ont besoin. Ai-je le choix d'être membre? Non. Mais tout ça est un autre débat.
Donc, dans mon cas, je suis incorporé, je gère mes petites affaires et on va se le dire, je ne suis pas tant un artiste en comparaison avec des collègues qui le sont 1000 fois plus que moi.
Ma situation est-elle comparable à quelqu'un qui travaille en santé, en éducation ou en construction qui doit être représenté syndicalement? Bien sûr que non. Donc, je suis techniquement syndiqué mais je ne peux en aucun cas comparer ma situation avec tous les gens syndiqués qui oeuvrent dans des emplois traditionnels. Elle est là la nuance. Mais je l'avoue, je n'ai pas été clair.
Je suis un esprit libre et je veux conserver cette liberté. Je n'aime pas les lignes de partis et je ne travaille que dans des circonstances où mes propos n'engagent que moi. C'est d'ailleurs pourquoi je me gère tout seul, sans agent, ni organisation.
J'aurais donc dû utiliser dimanche dans ma question l'expression: ''je n'ai jamais été dans les «syndicats traditionnels» et je ne prévois pas l'être (FTQ, CSN, CSQ etc.)''
Maintenant, ma question à la nouvelle présidente de la FTQ avait 2 buts:
1. Souligner que le monde syndical a perdu des plumes dans l'opinion publique dans les dernières années. Oui, les syndicats sont importants pour défendre le droit des travailleurs et travailleuses, mais ils privilégient trop souvent l'intérêt de leurs membres plutôt que l'intérêt public de toute la population.
2. Connaitre la vision du monde syndical de Magali Picard pour aujourd'hui et pour demain.
Magali Picard est une femme extraordinaire, elle «parle vrai» et je ne doute pas de sa bonne foi à vouloir tout faire pour travailler à un syndicalisme plus ancré dans notre époque. Elle a très bien répondu à nos questions, la FTQ me semble dans un virage positif pour ses membres, et pour nous tous.
Que je me sente syndiqué ou non a plus ou moins d'importance là-dans et c'est dommage que plusieurs parlent plus de ça que des réponses de madame Picard.
J'aime ça faire Tout le monde en parle en co-animation, parce qu'on est là pour vous représenter, poser les vraies questions et parler des vrais enjeux. C'est pour ça d'ailleurs que l'émission s'appelle Tout le monde en parle: plusieurs visions et des entrevues qui appellent à discuter, à débattre.
Dany Turcotte me l'avait dit: chaque phrase, chaque sourire, chaque blague peut créer une vague. Il avait raison. On a pas toujours le temps pour la nuance!
J'espère le tout plus clair.
J'ai hâte de lire vos commentaires
Mc Gilles UDA #101423 »
Officiellement oui, je fais de la télé, donc je suis membre de l'UDA, de l'ARRQ et de la Sartec.
Me sentais-je syndiqué? Bien sûr que non. Je respecte depuis toujours le travail que l'Union des artistes a fait - et fait toujours - pour les artistes. Je paie mes cotisations, je donne à la Fondation des artistes et je suis fier qu'ils aident les artistes qui en ont besoin. Ai-je le choix d'être membre? Non. Mais tout ça est un autre débat.
Donc, dans mon cas, je suis incorporé, je gère mes petites affaires et on va se le dire, je ne suis pas tant un artiste en comparaison avec des collègues qui le sont 1000 fois plus que moi.
Ma situation est-elle comparable à quelqu'un qui travaille en santé, en éducation ou en construction qui doit être représenté syndicalement? Bien sûr que non. Donc, je suis techniquement syndiqué mais je ne peux en aucun cas comparer ma situation avec tous les gens syndiqués qui oeuvrent dans des emplois traditionnels. Elle est là la nuance. Mais je l'avoue, je n'ai pas été clair.
Je suis un esprit libre et je veux conserver cette liberté. Je n'aime pas les lignes de partis et je ne travaille que dans des circonstances où mes propos n'engagent que moi. C'est d'ailleurs pourquoi je me gère tout seul, sans agent, ni organisation.
J'aurais donc dû utiliser dimanche dans ma question l'expression: ''je n'ai jamais été dans les «syndicats traditionnels» et je ne prévois pas l'être (FTQ, CSN, CSQ etc.)''
Maintenant, ma question à la nouvelle présidente de la FTQ avait 2 buts:
1. Souligner que le monde syndical a perdu des plumes dans l'opinion publique dans les dernières années. Oui, les syndicats sont importants pour défendre le droit des travailleurs et travailleuses, mais ils privilégient trop souvent l'intérêt de leurs membres plutôt que l'intérêt public de toute la population.
2. Connaitre la vision du monde syndical de Magali Picard pour aujourd'hui et pour demain.
Magali Picard est une femme extraordinaire, elle «parle vrai» et je ne doute pas de sa bonne foi à vouloir tout faire pour travailler à un syndicalisme plus ancré dans notre époque. Elle a très bien répondu à nos questions, la FTQ me semble dans un virage positif pour ses membres, et pour nous tous.
Que je me sente syndiqué ou non a plus ou moins d'importance là-dans et c'est dommage que plusieurs parlent plus de ça que des réponses de madame Picard.
J'aime ça faire Tout le monde en parle en co-animation, parce qu'on est là pour vous représenter, poser les vraies questions et parler des vrais enjeux. C'est pour ça d'ailleurs que l'émission s'appelle Tout le monde en parle: plusieurs visions et des entrevues qui appellent à discuter, à débattre.
Dany Turcotte me l'avait dit: chaque phrase, chaque sourire, chaque blague peut créer une vague. Il avait raison. On a pas toujours le temps pour la nuance!
J'espère le tout plus clair.
J'ai hâte de lire vos commentaires
Mc Gilles UDA #101423 »
Source: Monde de Stars
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