Le média « The Guardian » a rapporté qu'il est accusé d'avoir intentionnellement uriné sur un tapis dans une madrassa (une école religieuse islamique) où des livres religieux étaient conservés.
Le garçon a été libéré sous caution la semaine dernière, incitant une foule musulmane indignée à attaquer un temple hindou. Ce sont 20 arrestations qui ont été effectuées après l'envoi de troupes pour apaiser les troubles.
Voyez une vidéo de l'attaque :
La famille du garçon est maintenant en détention préventive après avoir été forcée de fuir leur domicile au Pendjab.
L'enfant est le plus jeune du pays à être accusé de blasphème, crime qui est passible de la peine de mort.
Toutefois, selon sa famille, le petit garçon ne sait même pas ce qu'il a fait de mal.
Un membre de la famille a d'ailleurs affirmé :
« Il n'est même pas au courant de ces problèmes de blasphème et il en a été accusé. Il ne comprend toujours pas quel était son crime et pourquoi il a été gardé en prison pendant une semaine. »
Le militant des droits humains Kapil Dev a déclaré :
« Je demande que les charges retenues contre le garçon soient immédiatement abandonnées et j'exhorte le gouvernement à assurer la sécurité de la famille et des personnes forcées de fuir. »
« Les attaques contre les temples hindous se sont multipliées ces dernières années, montrant une escalade du niveau d'extrémisme et de fanatisme. Les récentes attaques semblent être une nouvelle vague de persécution des hindous. » - Kapil Dev
Selon la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale, environ 80 personnes sont incarcérées au Pakistan pour blasphème, dont la moitié risquent la prison à vie ou la peine de mort.
Des groupes de défense des droits humains affirment que les lois sur le blasphème sont principalement utilisées pour persécuter les minorités religieuses.
Source : TooFab.com