L'avocate en droit de la famille et de la jeunesse, Me Valérie Assouline, a expliqué :
« Dans ce cas, il y a un discours qui est complotiste, il y a des publications Facebook où l'on parle du fait qu'on ne devrait pas mettre de masque, c'est ce qui a préoccupé le juge. »
La mère, quant à elle, soutient que les mesures sanitaires sont importantes. C'est pour cette raison que le juge a tranché en sa faveur.
« C'est certain si l'enfant a un double discours à la maison, d'un côté il se fait dire que les mesures sanitaires sont importantes et chez son père, il se fait dire que le masque n'est pas important. Le juge a décidé que c'était plus dans l'intérêt de l'enfant d'habiter chez sa mère. » - Me Assouline
Ce sont également les publications du père sur les réseaux sociaux qui préoccupaient le juge, et pas nécessairement le fait qu'il était contre les mesures.
« C'est que le père n'a même pas expliqué pourquoi il était contre les mesures, mais en plus les publications de ce père ont été préoccupantes et c'est plutôt ça qui a fait pencher la balance selon moi », a indiqué Me Assouline.
Voici des extraits du jugement du juge Jean-Sébastien Vaillancourt :
« Les extraits de la page Facebook de Monsieur portent à croire qu'il est effectivement ce qu'on appelle communément un "complotiste" de sorte que le tribunal a de fortes raisons de douter qu'il respecte les mesures sanitaires comme il affirme le faire dans sa déclaration écrite. »
« Il aurait normalement été dans le meilleur intérêt de l'enfant d'avoir des contacts avec son père, mais il n'est pas dans son meilleur intérêt d'avoir des contacts avec lui si celui-ci n'est pas vacciné et est opposé aux mesures sanitaires dans le contexte épidémiologique actuel. »
Selon cette Me Assouline, si le père accepte de se faire vacciner et de moins propager ses discours antivaccins, il pourrait obtenir de nouveau ses droits d'accents pour voir son enfant.
Source : TheWorldNews