Bien que les fraudes datent de plusieurs années, ce n'est qu'en mars dernier que les accusations ont été portées. L'avocate de Mme Marcoux a tenu à préciser que sa cliente souffre de troubles bipolaires.
Comment a-t-elle détourné les fonds?
En charge de plusieurs projets d'envergure, Doris Marcoux envoyait des fausses factures, des dépenses personnelles et même un faux bail d'une adresse inexistante pour obtenir un remboursement, qui lui a toujours été accordé.
Entre 2011 et 2014, deux chèques ont été émis par la Conférence régionale des élus (CRÉ) pour le CLD dans le cadre d'un projet nommé « Ami ».
« Dans un premier temps, l'accusée a détourné une somme de 31 000$ à des fins personnelles en émettant de fausses factures. Puis, une 2e phase financée par le CLD a permis à madame de détourner, à des fins personnelles, un montant de par 24 955$ », a déclaré la procureure au juge Jean Asselin.
Entre 2007 et 2009, la dame dirigeait un projet voulant offrir un hébergement temporaire à des familles immigrantes. Une demande de financement de 50 000 $ a été demandée au CLD.
« La preuve démontre que la moitié de cette somme est allée à l'accusée », a mentionné la poursuivante.
La pire fraude se sera faite entre 2013 et 2014, dans un projet de 60 000 $ voulant offrir un service de raccompagnement dans les attractions touristiques de la ville de Québec.
« De ce montant, 73 retraits seront effectués par madame. La preuve révèle qu'une somme de 38 421 $ a notamment servi à des fins personnelles », a conclu Me Bourbonnais-Rougeau.
L'accusée, qui n'a jamais remboursé les sommes volées, reviendra devant le Tribunal en mai prochain.
Source: Breaking 7