Voici l'histoire de Stéphanie, 33 ans.
Au mois de juillet dernier, celle-ci a mis fin à sa relation avec son conjoint des 10 dernières années. Toutefois, celui-ci ne l'a pas accepté. Il refusait de quitter le domicile familial et dans la nuit du 18 au 19 novembre, tout a basculé.
L'homme a projeté Stéphanie tête première au sol, ce qui l'a assommée. Il s'est ensuite projeté sur elle pour l'étrangler et la ruer de coups.
Durant les faits, Stéphanie a perdu connaissance à de nombreuses reprises. À ce moment, ses seules pensées étaient dirigées vers ses deux enfants.
« J'ai cru que c'était la fin, qu'il allait me tuer. La seule chose qui m'importait, c'était qu'il ne touche pas aux enfants. »
L'ex-conjoint est présentement incarcéré et il est accusé de tentative de meurtre et de voies de fait graves. Stéphanie avait déjà porté plainte contre lui, mais la travailleuse sociale en charge du dossier avait conclu qu'il n'était pas dangereux.
La pauvre femme a raconté :
« Ça fait depuis juillet que j'essaie de le faire sortir de la maison. Ça fait depuis juillet que je sais qu'il y a quelque chose qui ne va pas bien dans sa tête. Mais personne ne m'aide. »
À la suite de l'agression, Stéphanie a subi de nombreuses séquelles. Elle a eu le nez fracturée, a dû être opérée à la mâchoire et pour les six prochaines semaines, elle doit se nourrir d'aliments liquides.
En raison de cette attaque, l'éducatrice en milieu familial de son fils a mis fin à son contrat de garde « pour des raisons de sécurité ». Son fils a été expulsé de la garderie. Stéphanie comprend que la violence de son ex-conjoint peut effrayer, mais elle déplore que son fils doit en payer le prix.
Si vous avez besoin d'aide :
1-800-363-9010
Source : TheWorldNews