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Une fillette de trois ans devra affronter le cancer pour le reste de sa vie

PUBLICATION
Patrick.B
29 avril 2022  (11h54)
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Savannah Groleau est une fillette de trois ans qui habite Trois-Rivières. Ses parents ont reçu un sévère diagnostic de cancer très rare et très agressif la concernant.

Mais il y a encore pire. À cause d'une anomalie congénitale, la petite fille est prédisposée à développer d'autres formes de cancer durant sa vie. Et cette même anomalie congénitale l'empêche en plus de recevoir des traitements de chimiothérapie ou de radiothérapie.

Avant la découverte de cette anomalie effectuée par les médecins de Ste-Justine, les parents de la petite Savannah espéraient que le traitement durerait de 12 à 18 mois et qu'ensuite, tout ce drame serait derrière eux. Ce pronostic ne tient dès lors plus.

Les médecins doivent opérer le plus rapidement possible la petite Savannah afin d'empêcher le cancer qui affecte ses reins de progresser encore davantage.

Nancy Lacombe, la grand-mère maternelle de la petite fille, a lancé une campagne de sociofinancement. La campagne a, à ce jour, amassé 23 000 $. Mais l'objectif a été haussé à 75 000 $ depuis que la famille a appris pour l'anomalie congénitale.

Nancy Lacombe a expliqué le sens de sa démarche :

« Ce que je veux, c'est qu'ils n'aient pas en plus à vivre tout le stress financier. Ma fille m'a appelée et elle a braillé, mais d'une façon que je ne souhaite pas à aucun parent de vivre ça. Elle m'a crié son désarroi. Elle me disait: ''elle va faire sa chimio, elle aura sa rémission et on n'en parle plus. On va juste sortir plus fort de ça et on va mettre ça en arrière de nous". Mais là, le verdict est encore plus sombre. »

La grand-mère de Savannah a tenu à remercier les gens qui les soutiennent dans ce drame sans nom :

« C'est rendu familial. Ce que l'on vient d'apprendre, c'est que Savannah va passer sa vie dans les hôpitaux. Le père se ramasse sur le chômage. La mère a une assurance, mais elle a 70 % de son salaire et elle n'est pas capable de subvenir aux besoins de tout ça. Les plus vieux pètent des crises à leurs parents parce qu'ils se sentent brimés. Ils ne comprennent pas la gravité de la chose. »

Source : Ayoye

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