Une première journaliste de TVA annonce qu'elle a perdu son emploi en raison des coupures
Ce jeudi, une véritable bombe est tombée sur le milieu télévisuel québécois, alors que le Groupe TVA a annoncé la coupure de 547 emplois, soit le tiers de ses effectifs. Il fut aussi mention d'une « réorganisation majeure » des activités de production télévisuelle.
Nous apprenons ce vendredi matin que les conséquences de cette mise à pied ont déjà commencé à se faire sentir, alors qu'une première journaliste a annoncé qu'elle avait perdu son emploi.
En effet, il s'agit de Vanessa Limoges, de TVA Est-du-Québec. Voici le message qu'elle a publié sur ses réseaux sociaux:
« Les compressions ne m'auront pas épargnée cette fois. Je suis des 547 employés qui encaissent et se questionnent un peu, beaucoup, pas mal, ce soir.
Je ne peux m'imaginer qu'une équipe de personnes dévouées, comme celles qui oeuvrent dans le gros bloc brun de TVA Rimouski, n'existera plus dans quelques semaines.
Je le sais, les médias sont en crise. J'étudiais pour devenir journaliste et déjà on nous le disait ''le modèle économique des médias s'effondre'', mais j'ai foncé tête baissée parce que.
Parce que sincèrement, c'est le plus beau métier du monde. Et encore plus, quand tu le pratiques avec les meilleurs collègues du monde.
Je m'ennuie déjà de l'ambiance de notre petite salle de nouvelles. De nos innombrables idées. De l'entraide. De nos 1001 choses à faire en trop peu
de temps. De notre cohésion parfaite.
Je vais m'ennuver de livrer des bulletins touchants, réfléchis, sentis et vrais avec vous.
Donc maintenant, j'espère que le démantèlement de notre belle équipe et de plusieurs autres fera oeuvre utile.
J'espère que le financement suivra. L'information régionale s'effrite à vue d'oeil et elle est tellement importante.
Mon envolée lyrique est terminée. »
Je ne peux m'imaginer qu'une équipe de personnes dévouées, comme celles qui oeuvrent dans le gros bloc brun de TVA Rimouski, n'existera plus dans quelques semaines.
Je le sais, les médias sont en crise. J'étudiais pour devenir journaliste et déjà on nous le disait ''le modèle économique des médias s'effondre'', mais j'ai foncé tête baissée parce que.
Parce que sincèrement, c'est le plus beau métier du monde. Et encore plus, quand tu le pratiques avec les meilleurs collègues du monde.
Je m'ennuie déjà de l'ambiance de notre petite salle de nouvelles. De nos innombrables idées. De l'entraide. De nos 1001 choses à faire en trop peu
de temps. De notre cohésion parfaite.
Je vais m'ennuver de livrer des bulletins touchants, réfléchis, sentis et vrais avec vous.
Donc maintenant, j'espère que le démantèlement de notre belle équipe et de plusieurs autres fera oeuvre utile.
J'espère que le financement suivra. L'information régionale s'effrite à vue d'oeil et elle est tellement importante.
Mon envolée lyrique est terminée. »
Nous sommes de tout coeur avec toutes les personnes touchées par cette mise à pied.
Source: CroustillantQC
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