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Voici quelques trucs pour savoir si tu te mets inconsciemment à risque de contracter la COVID-19

PUBLICATION
MarcO
3 août 2020  (10h03)
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Alors qu'un déconfinement progressif a été permis au Québec, les gens commencent à être moins vigilants. De ce fait, les rassemblements sont de plus en plus fréquents et insouciants. On s'expose donc parfois à un risque de contamination sans même s'en rendre compte. Peut-être est-ce votre cas? À l'aide des mises en situation qui suivent, vous pourrez en juger par vous-mêmes!

Scénario 1 : D'apparence inoffensif, un simple brunch en famille peut s'avérer périlleux. Imaginez, par exemple, que vos parents se déconfinent. Vous ne les avez pas revus depuis le début de la quarantaine, il y a déjà quelques mois. Un dimanche, ils vous convoitent, vous et votre conjoint(e), à un déjeuner en famille. Votre frère et votre soeur viennent accompagnés de leur conjoint respectif eux aussi. Vous serez donc huit personnes provenant de trois foyers différents au total. Étant donné l'espace restreint d'une cuisine normale, vous ne respecterez probablement pas la distanciation sociale d'un couple à l'autre.

Petits conseils : Évitez l'air climatisé. Favorisez l'ouverture des fenêtres même s'il fait une chaleur caniculaire. Ainsi, l'air circule mieux et les risques s'amoindrissent. Évidemment, les repas à partager sont à proscrire. Une seule personne devrait avoir le rôle d'hôte. Bien que cela soit déchirant, si vos parents ont plus de 70 ans, leur santé est plus fragile. C'est pour cette raison que vous devriez limiter vos contacts avec eux pour les protéger.

Si vous êtes l'hôte : Insistez sur le lavage des mains, désinfectez fréquemment les poignées de portes et autres objets souvent manipulés, puis refusez les salutations habituelles telles que se serrer la main et s'embrasser sur les joues.

Scénario 2 : Votre ami n'a pas de voiture et il a 250 kilomètres à parcourir. Vous lui offrez donc d'aller le porter. S'il est assis à l'avant avec vous, vous serez indéniablement à moins de deux mètres.

Petits conseils : Vous devriez mettre un masque ou demander à votre ami de s'installer sur la banquette arrière. Encore une fois, ouvrir les fenêtres est l'option à privilégier lorsqu'il fait chaud. Cependant, attention, le bruit du vent entremêlé à la musique qui joue peut vous pousser à parler plus fort et donc à postillonner davantage. Le risque est donc faible, mais toutefois existant.

Scénario 3 : Un couple d'amis a une propriété sur le bord de l'eau avec une grande plage. Ils invitent toute votre gang à se joindre à eux en se disant qu'à l'extérieur, il n'y a pas de danger. Vous êtes 12 à avoir les deux pieds dans le sable. Vous croyez que le fait d'avoir suffisamment de place pour respecter la distanciation vous donne le droit d'émettre un rassemblement d'une telle envergure, mais vous vous trompez. Vous pouvez le faire seulement si vous êtes dans un lieu public.

Petits conseils : Les glacières sont souvent utilisées lors d'une journée à la plage. Il est important d'être conscients que tout le monde y touche. Essayez d'apporter votre propre matériel. Si vous êtes fumeurs, prenez en considération que vous mettez souvent vos mains au niveau de votre bouche. Les microbes qui se dressent sur la glacière collective peuvent donc se retrouver dans votre visage... Bref, le risque est modéré.

Scénario 4 : Votre coloc et vous êtes de grands adeptes du karaoké. Vous proposez à vos amis de faire une soirée chant et alcool chez vous. Votre appartement est petit et il fait très chaud. Pour rafraîchir vos invités, vous allumez un ventilateur. Avec l'alcool qui infuse vos veines, vous oubliez que des gouttes de salive se retrouvent sur le micro que vous vous partagez et vous utilisez de moins en moins de mesures sanitaires pour éviter la propagation du potentiel virus. Le risque est donc très élevé.

Conclusion : Caroline Quach, une infectiologue et microbiologiste du CHU Sainte-Justine affirme que les lieux les plus propices à la contamination sont dans les domiciles, alors que les gens ne respectent pas les règles émises par le gouvernement. Selon elle, le problème concerne surtout les 15 à 34 ans. Elle déplore le fait que ces gens semblent croire que lorsqu'il est question de leurs proches, il est impossible qu'ils soient infectés. C'est là que le danger émerge. Si la situation continue de dégénérer ainsi, il est possible que le reconfinement soit dévancé. Prenez garde!

Crédit : Radio-Canada

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