Vous devrez peut-être vous contenter d'un sapin artificiel cette année
Selon trois producteurs, il y a une pénurie de sapins naturels cette année et il y aurait deux causes à celle-ci.
Premièrement, 40 % des producteurs auraient pris leur retraite en Amérique du Nord au cours des 15 dernières années. Et en second plan, cette pénurie de sapins a sa raison d'être à cause des feux de forêt aux États-Unis.
Larry Downey, président de l'Association canadienne des producteurs d'arbres de Noël et producteur à North Hatley, en Estrie
Voici ce que M. Downey a à dire à ce sujet : « Je vends des sapins depuis 40 ans, mais ce que l'on vit en ce moment, c'est du jamais-vu. Normalement, il nous reste encore des sapins à vendre en septembre. Mais là, avec la pénurie et la forte demande de partout en Amérique du Nord, le délai a été devancé de deux ou trois mois chez nos producteurs. »
Il a d'ailleurs précisé que tous ses arbres sont vendus à des distributeurs depuis le mois de juillet!
David Thibeault, président de Bôsapin, à La Patrie, en Estrie
Pour sa part, le producteur a mentionné : « On a déjà averti nos anciens clients de réserver tout de suite leur sapin avec la pénurie. Ça risque de coûter 15 % à 20 % plus cher pour les arbres cette année et on en a 20 000 en tout. On en voudrait plus, mais personne ne veut en vendre. Tous les producteurs gardent leurs sapins chez eux. »
Il a mentionné que l'engouement n'avait jamais été aussi fort pour ses arbres cet automne.
Gérald Rajotte, propriétaire de Sapins Drummond dans le Centre-du-Québec
Même si M. Rajotte prétend avoir reçu des appels de partout aux États-Unis et au Canada de gens qui voulaient se porter acquéreurs de ses sapins, il leur a tous dit qu'il n'en avait plus.
Il a même reçu d'autres appels de gens afin que ceux-ci puissent venir couper leur arbre de Noël avec l'autocueillette.
Il a déclaré : « Jamais je n'ai vu quelqu'un qui voulait un sapin avant l'Halloween. C'est une première. On a aussi majoré nos prix de 25 % et il n'y a pas de problème. Les distributeurs veulent leurs sapins et ils disent oui sans s'obstiner. »
Il est donc évident que la hausse de prix sera là!
Maintenant, M. Downey ne pense pas qu'il y aura un retour à la normale avant trois ans, même si les producteurs plantent plus d'arbres, à cause du manque de relève.
Source : Theworldnews.net
