David Pastrnak donne sa version des faits
Lorsque la troisième phase du plan de relance de la Ligue nationale de hockey s'est amorcée le 13 juillet dernier, un absent de taille manquait à l'appel chez les Bruins de Boston.
En effet, le joueur étoile David Pastrnak n'est apparu qu'une seule fois à la Warrior Ice Arena le 15 juillet.
Toutefois, pendant tout ce temps, personne ne savait pourquoi il était absent, en grande partie dû à la nouvelle clause de confidentialité de la LNH qui veut qu'une absence, quelle qu'elle soit, soit déclarée « inapte au jeu ». Aujourd'hui, on sait finalement pourquoi le joueur de 24 ans n'a pas été en mesure de rejoindre sa formation, tel que prévu.
Comme la plupart des joueurs européens, l'attaquant est retourné en République tchèque, en mars dernier, lorsque la ligue a accordé la permission à ses joueurs de repartir dans leur pays d'origine. Donc, lorsque Pastrnak a remis les pieds aux États-Unis, il a dû se mettre obligatoirement en quarantaine pendant 14 jours.
Malheureusement, ce dernier a également impliqué son coéquipier Ondrej Kase dans cette histoire, puisqu'il se sont retrouvés sur une patinoire de Malden, au Massachusetts, au début de la phase 3. Les deux joueurs se sont donc vus imposer une quarantaine supplémentaire de 14 jours.
« Tout d'abord, je n'ai jamais été malade, donc je ne pense pas avoir fait quoi que ce soit de mal », a déclaré Pastrnak dans ses premiers commentaires publics depuis la mi-juin. « Donc, évidemment, c'est un rebondissement difficile là-bas, et malheureusement après ce qui s'est passé, j'ai dû manquer un peu de temps. Le protocole est de rester en quarantaine, donc malheureusement j'ai dû rester chez moi pendant un certain temps, ce n'est rien que je puisse contrôler. Il est évident que j'assume l'entière responsabilité de mes actes, et je sais que je suis content d'être de retour. Je me sens bien là-bas. »
« Pour être honnête, tout cela a été vraiment dur », a-t-il ajouté. « 28 jours de quarantaine, le plus dur, c'est que j'étais en bonne santé pendant toute la quarantaine, mais en même temps, je ne pouvais toujours rien faire. C'était un mois vraiment long. »
