Rappelons que cette tragédie aura finalement coûté la vie à 19 enfants et deux enseignants, victimes d'un tireur fou âgé d'à peine 18 ans.
Le bilan aurait possiblement pu être moins lourd, alors que la police de l'endroit a fait son mea culpa après avoir attendu près d'une heure pour intervenir, elle qui attendait un support d'une unité spécialisée.
Voici ce que certains enfants ont déclaré après les faits:
Miah Cerrillo, 11 ans, a eu le même son de cloche alors qu'elle s'est recouverte du sang d'une camarade malheureusement morte à côté d'elle. Le tireur fou venait d'assassiner son enseignante en lui disant « bonne nuit ».
Un certain Daniel a pour sa part affirmé: « J'étais effrayé et stressé parce que les balles m'ont presque touché. » Il a ajouté que c'était le silence dans l'école, alors qu'ils attendaient impatiemment les secours. Son enseignante, qui a été blessée mais qui s'en est sortie, leur a dit de « rester silencieux » et de « ne pas bouger ». Il a ajouté qu'une fillette touchée par une balle a « calmement demandé à son enseignante d'appeler la police ». Il en fait encore des cauchemars et ne peut plus dormir seul la nuit.
Intervention trop lente
Devant le délai d'intervention jugé beaucoup trop long, Steven McCraw, le directeur du département de la sécurité publique du Texas, a déclaré que les forces de l'ordre croyaient qu'il n'y avait peut-être aucun survivant.
Or, plusieurs appels auraient été reçus par la police bien avant leur intervention, dont un provenant d'une enfant dans une salle de classe touchée, laissant présager que « de huit à neuf élèves étaient vivants ».
Toute cette histoire aura fait relancer le débat sur la législation des armes à feu aux États-Unis. Si Joe Biden serait en faveur d'un resserrement des règles, il n'a pas encore réussi à faire passer une motion en ce sens.
Source: Radio-Canada