Il y a du relâchement selon François Legault
Lors de sa conférence de presse ce lundi après-midi, le premier ministre du Québec, François Legault, a demandé aux citoyens de « respecter les règles ».
Il affirme avoir observé un certain relâchement de la part des québécois concernant les mesures sanitaires liées à la COVID-19.
Cette journée-là, 140 nouveaux cas ont été enregistrés un peu partout au Québec. Depuis deux semaines, on assiste à une augmentation de nouveaux cas comparativement avec le début du mois d'août.
Selon M. Legault, plusieurs causes seraient à l'origine de cette augmentation : des activités sportives, un mariage, des éclosions dans certains milieux de travail, etc.
Le ministre de la Santé, Christian Dubé, précise que 10 des 140 nouveaux cas enregistrés sont liés à une activité de karaoké qui a rassemblé plusieurs personnes qui se connaissaient. Il qualifie cela « d'inacceptable » et affirme qu'il n'hésitera pas à instaurer des amendes afin de pénaliser ce genre de comportement.
Le Dr Richard Massé, de la Direction nationale de la santé publique, confirme que la moitié des cas sont dus à la transmission communautaire et non à des contacts en milieu scolaire. Quant au nombre d'hospitalisations et de décès, M. Legault mentionne qu'il n'y a pas eu d'augmentation. Ce sont principalement des personnes plus jeunes et moins à risque qui sont touchées.
Le premier ministre a conscience que la population en a assez des consignes et que tout le monde souhaiterait vivre comme avant. Par contre, il tient à mentionner que c'est important de revenir à une certaine discipline pour ne pas avoir à confiner et fermer les écoles à nouveau.
Ce n'est pas sans raison que le premier ministre fait un rappel à l'ordre et insiste pour dire qu'il y aura des « moments critiques » dans les prochaines semaines. Depuis plusieurs mois, le gouvernement se prépare à une deuxième vague. Lors de son passage sur la Côte-Nord lundi, le directeur national de la santé publique, Dr Horacio Arruda, a tenu à rappeler que le gouvernement ne pouvait pas nier l'arrivée d'une deuxième vague, car ce serait irresponsable. Selon lui, si on regarde ce qui se passe ailleurs dans le monde, on voit les choses recommencer.
