C'est que, depuis le mois de juin, un problème récurrent relié aux feux d'artifice et aux pétards se déroule dans l'arrondissement, alors que le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) reçoit de nombreux appels de citoyens dérangés par des feux d'artifice lancés tard durant la nuit.
Face à cette situation qui perdure et ne semble pas vouloir s'améliorer, la mairesse affirme avoir eu des discussions avec des collègues d'autres arrondissements afin de trouver des solutions. Plusieurs propositions sont sur la table, mais pour Caroline Bourgeois, interdire carrément la vente de pièces pyrotechniques représenterait la « méthode la plus efficace » pour venir à bout de ces feux illégaux dans l'Est de Montréal.
Il est important de savoir que, bien qu'il soit possible de vendre et d'acheter des feux d'artifice sur l'île, l'utilisation à proprement parler de pièces pyrotechniques est interdite dans toute la métropole sans un permis du Service de sécurité incendie de Montréal.
Tout feu d'artifice utilisé sans ce permis est donc illégal et les fautifs s'exposent à des amendes de 500 $ pour une première offense et de 1000 $ si ce n'est pas la première fois. Le problème c'est que, comme les feux d'artifice ne durent qu'à peine quelques minutes, il est très difficile d'attraper les coupables et de faire respecter le règlement.
Pour cette raison, la mairesse juge qu'il n'est pas logique d'autoriser les détaillants de la ville à vendre du matériel qui ne peut pas être utilisé sur place et défend sa position de vouloir en interdire la vente.
Crédit : Journal Metro