L'attaquant de 29 ans s'ajoute à une longue liste de sept joueurs qui auront droit à l'autonomie complète en 2021-2022. Sur cette liste, les noms de Phillip Danault, Brendan Gallagher et Jeff Petry figurent. Autrement dit, des éléments importants de l'organisation qui seraient difficile à remplacer.
Il est amusant de se rappeler que le Slovaque est débarqué dans la Métropole pour donner un « coup de pouce » à l'équipe, dans la transaction qui a envoyé Max Pacioretty aux Golden Knights de Vegas et qui a amené la jeune sensation Nick Suzuki, avec un choix de deuxième tour de 2019, à Montréal en septembre 2018.
Personne n'aurait pu prédire qu'il connaîtrait deux saisons respectives de 58 (25B, 33A) et 61 (22B, 39A) points avec le Bleu Blanc Rouge et qu'il s'est avéré être l'un des piliers de cette formation. S'il devait quitter, Tatar serait certainement difficile à remplacer.
Ceci étant dit, avec la ratification de la convention collective entre les dirigeants de la LNH et l'AJLNH, les directeurs généraux ont la possibilité d'offrir de nouvelles ententes aux joueurs dont les contrats viendront à échéance à la fin de la saison 2020-2021. Marc Bergevin pourrait ainsi en profiter pour amorcer les négociations avec l'un de ces joueurs selon les priorités établies pour l'avenir du Tricolore.
Avec l'interruption des activités dans la LNH et les conséquences de la pandémie sur le plafond salarial lors de la prochaine campagne, il s'agit d'un bien mauvais moment pour tester le marché des joueurs autonomes, alors que plusieurs équipes se retrouvent coincées avec très peu de marge de manoeuvre. Pour Tomas Tatar, les négociations de son futur contrat son loin d'être une priorité. L'attaquant a la tête au hockey et il est impatient de reprendre là où il a laissé.
« Honnêtement, je n'y ai pas du tout pensé, a-t-il mentionné. Pendant la pandémie, on met toutes ces choses-là de côté, on pense à la santé. Notre concentration est sur les séries et sur l'équipe. On aura assurément ces discussions, mais en ce moment, j'ai la tête dans les séries. »
« Je peux toutefois vous dire que j'adore Montréal. Les partisans sont très gentils avec moi, tout comme l'organisation. J'ai beaucoup de plaisir jusqu'ici. C'est un très bon marché. On en saura plus quand les discussions vont commencer. »