Les détaillants Garage et Dynamite procèdent à une restructuration et font allusion à des fermetures
L'entreprise montréalaise derrière Dynamite et Garage a demandé la protection des créanciers dans le contexte de la pandémie actuelle.
Ils ont une grosse dette de plus de 350 millions qu'ils ont de la difficulté à encaisser.
La déclaration se poursuit en expliquant qu'ils vont procéder à une restructuration et fait allusion à des fermetures potentielles de 5 à 20 % de ses 322 points de vente (canadiens et américains) en disant qu'il y aura un impact minimal pour les 3800 employés de leurs magasins, qui se verront offrir des options de transfert ou de relocalisation si leur magasin venait à fermer. Parmis les employés, on y compte aussi 450 qui travaillent au siège social et ceux-ci pour le moment n'écoperont pas.
Andrew Lutfy déclare que la pandémie a affecté beaucoup d'entreprises qui avaient des difficultés financières et que maintenant, c'est le tour à d'autres qui ont eu un début d'année plutôt positif, comme celui-ci, qui avoue qu'il a même dépassé ses objectifs. Par contre, la fermeture des centres commerciaux en début de pandémie ont affecté de moitié les rendements monétaires de la compagnie comparé à 2019.
Le Groupe Dynamite a démarré au Canada en 1975 et s'est développé depuis pour compter 300 magasins en Amérique du Nord, dont la majorité au Canada. D'ailleurs, Andrew Lutfy, qui en est devenu actionnaire unique en 2002, y a travaillé comme commis aux stocks en 1982. L'entreprise a déclaré qu'elle fournirait d'autres mises à jour au fur et à mesure de l'évolution de la situation.
