Celui-ci était la propriété du ministère des Transports du Québec. On parle ici d'une vingtaine d'individus, qui ont tous été évacués.
Plusieurs des sans-abri avaient déplacé certains de leurs biens et abris sur un terrain situé à côté du boisé en question afin d'éviter de se les faire saisir par les policiers, cependant l'histoire ne s'est pas déroulée de cette façon. Les forces de l'ordre sont intervenues sur ce terrain aussi. C'est vers midi qu'elles sont arrivées sur les lieux.
Il faut se rappeler que samedi, le ministère des Transports du Québec avait donné un avis d'éviction aux sans-abri. Il craignait fortement un risque d'incendie. D'ailleurs, leur porte-parole, Sarah Bensadoun, a mentionné qu'une action devait être prise rapidement, suite à une visite du campement le 26 avril dernier.
Des gens, venant leur apporter leur soutien, étaient aussi présents sur les lieux. Les campeurs lançaient des slogans à l'effet qu'ils avaient le droit de camper où ils le voulaient. Même le directeur général de l'organisme Care, Michel Monette, était présent. Il aurait pris la parole devant tous en disant : « Si les campeurs décident de partir, on va partir avec eux, mais s'ils décident de rester, on va rester avec eux et travailler avec eux. On est là pour défendre leurs maisons. »
C'est plus tard, vers la fin de l'après-midi que le Groupe tactique d'intervention du SPVM est arrivé sur le site du boisé Steinberg, leur but étant d'éloigner les gens sur les lieux. Ceux-ci se sont dispersés d'eux-mêmes en voyant la dizaine de policiers munis de boucliers, de matraques et de casques.
Selon le porte-parole du SPVM, Jean-Pierre Brabant, il n'y aurait eu aucune arrestation, aucune contravention et pas de confrontation.
Source : La Presse
Les campeurs d'Hochelaga évincés