Nathan MacKinnon a tenté de séduire Artemi Panarin à plusieurs reprises
Avant la pause des activités dans la LNH, l'Avalanche du Colorado connaissait toute une saison productive en 2019-20, eux qui occupaient le troisième du classement général en vertu d'une récolte de 92 points en 70 matchs (42-20-8).
Pourtant, la formation basée à Denver a connu son lot de mésaventures cette saison, alors que tous leurs meilleurs joueurs, ou presque, ont dû rater des rencontres en raison de blessures, dont des noms tels que Mikko Rantanen, Cale Makar, Gabriel Landeskog, André Burakovsky et j'en passe.
En fait, seuls Samuel Girard et Matt Nieto ont joué toutes les parties de leur organisation lors de la présente campagne...
Or, si l'Avalanche est demeuré au sommet malgré ces intempéries, c'est grandement en raison des prestations incroyables de l'attaquant Nathan MacKinnon qui, avant le 12 mars, comptait pas moins de 93 points en 69 joutes, bon pour le cinquième meilleur rendement de toute la LNH.
Cela dit, les nouveaux Nordiques auraient bien pu compter sur de l'aide supplémentaire qui aurait fait d'eux une équipe encore plus redoutable qu'elle ne l'est présentement si MacKinnon était parvenu à se faire plus convaincant.
En effet, lors de la dernière saison morte, le numéro 29 aurait tout tenté pour amadouer un certain Artemi Panarin, qui était joueur autonome à l'été 2019, afin que celui-ci paraphe une entente au Colorado. Au final, la vedette russe aura opté pour les Rangers de New York, eux qui lui ont offert un lucratif contrat d'une valeur de 81,5 millions de dollars sur une période de sept saisons :
C'est lors d'un entretien sur les ondes de TSN 1050 que l'ancien des Mooseheads d'Halifax a fait part de sa tentative de séduction à l'égard de l'ailier de 28 ans. Selon ses propres dires, MacKinnon se faisait assez insistant et a même tenté de donner un cadeau à Panarin pour convaincre ce dernier :
« Je l'appelais presque tous les jours. Je lui ai dit qu'il n'aurait pas à être le héros tous les soirs, vous savez, parce que je pourrais prendre le relais. Je lui ai dit: "Tu peux avoir ma position sur le jeu de puissance, je m'en fous. J'irai ailleurs et tout va bien aller." J'ai tout essayé. »
On connaît la suite, les arguments du joueur de centre de 6 pieds et 200 livres n'étaient pas de taille devant ceux de la Grosse Pomme. Quelques mois plus tard, disons que le premier choix au total en 2013 est toujours en admiration à l'endroit de l'électrisant attaquant des Rangers, alors qu'il lui octroierait le trophée Hart - remis annuellement au joueur le plus utile à son équipe dans la LNH - sans hésiter :
« Si j'avais à choisir un joueur [pour remporter le trophée Hart], j'irais probablement avec Panarin, a-t-il ajouté. Je pense qu'il a dominé. Je crois que [l'attaquant des Oilers d'Edmonton Leon] Draisaitl a été incroyable. Il a pris la relève quand Connor [McDavid] s'est blessé. Mais je crois que les Rangers ont eu de nombreuses blessures et il semble que Panarin a vraiment permis à ses compagnons de trio d'élever leur jeu. »
« Je pense qu'il a mené la ligue [au chapitre des points] à 5 contre 5. (...) J'adore le regarder jouer. »
À la lumière de ces propos, nul doute que Nathan MacKinnon est rempli d'admiration à l'égard d'Artemi Panarin et qu'il aurait adoré le compter parmi ses compagnons de trio pour de nombreuses années. Il va sans dire que le nom du Russe mérite assurément de se retrouver dans les finalistes à l'obtention du trophée Hart, surtout que les Rangers ne se seraient probablement pas retrouvés dans le nouveau format éliminatoire sans les 95 points de son joueur vedette.
Cela dit, il est fort à parier que Nathan MacKinnon ET Artemi Panarin se retrouveront parmi les finalistes au trophée Hart...
