L'État le plus critique est la Floride, qui à elle seule a déclaré plus de 10 000 nouveaux cas en une seule journée.
Le sud du pays est durement touché, ce qui force les gouverneurs à prendre de grands moyens, tel que l'obligation du port du masque dans les endroits publics, notamment au Texas, autre État où il y a un épicentre épidémique.
Greg Abbott, gouverneur du Texas, a signé un décret pour rendre cette mesure obligatoire. Les personnes dérogeant à cette nouvelle réglementation pourront recevoir une amende de 250$. Il a d'ailleurs mentionné que « La COVID-19 n'est pas en train de disparaître. En fait, ça empire ».
Présentement, la Floride, la Californie et le Texas sont ceux qui recensent le plus de cas au pays. Toutefois, la Floride enregistre des données records. Passant le cap des 3 600 décès le 2 juillet dernier.
Ron DeSantis, gouverneur républicain de cet État, maintient sa position de ne pas rendre le port du masque obligatoire. Plusieurs villes et comtés ont cependant opté pour cette mesure. Miami-Dade est allé plus loin, en imposant un couvre-feu de 22h à 6h pour limiter la propagation du virus. Certains citoyens du comté de Palm Beach contestent ces décisions devant la cour, invoquant le droit constitutionnel.
Les États-Unis, dans une mauvaise direction
Selon Amiral Brett Giroir, médecin et secrétaire adjoint du département de la Santé de l'administration Trump, il y aurait une hausse réelle du nombre d'infections.
« Il ne fait aucun doute que plus vous faites de tests, plus vous découvrirez [de cas positifs], mais nous pensons qu'il s'agit d'une réelle augmentation de cas, car le pourcentage de [tests] positifs augmente. Il s'agit donc d'une augmentation réelle du nombre de cas. »
Par exemple, l'État de l'Arizona avait un taux de cas positif de 23%, en date du 30 juin, sois le double du pourcentage enregistré il y a un peu plus d'un mois.
Malgré les fortes augmentations et les dires des responsables de la santé publique, Donal Trump s'est montré plus optimiste en mentionnant que « la crise [du coronavirus] est en train d'être gérée. »
Crédit: Radio-Canada