Elle s'attaquerait plus particulièrement aux personnes de moins de 40 ans et comporterait un risque élevé de récidives ou de mastectomies.
Lee-Hwa Tai, une professeure au Département d'immunologie et de biologie cellulaire à l'Université de Sherbrooke déclare ceci : « La chirurgie, la chimiothérapie et les autres traitements oncologiques échouent également la plupart du temps à traiter ce genre de cancer. C'est l'un des sous-types de cancer du sein le plus agressif. Il touche les jeunes femmes, surtout celles qui sont d'origine africaine et asiatique. »
Fort heureusement, la professeure cherche à produire un vaccin qui aiderait à traiter ce type de cancer hyper dangereux. Le type de vaccin sur lequel elle travaille ne serait pas pour prévenir la maladie, mais il servirait plutôt à la traiter et à éviter les récidives et les métastases.
Puisque c'est un virus qui cause les cancers du col de l'utérus, de la tête et du cou et qui s'appelle le papillome humain, il existe donc le vaccin prophylactique. Cependant, puisque la cause du cancer du sein n'est pas connue, il est difficile, voire impossible, de le prévenir.
La professeure travaille très fort et espère fortement que le vaccin sera disponible dans cinq à dix ans. Il est évident qu'on ne peut avoir ce genre de vaccin très rapidement pour les cancers agressifs puisque c'est un long processus et qu'ils ne savent pas en quoi se compose la maladie.
Elle affirme aussi : « Dans la recherche, on travaille sur la compréhension de la maladie et on travaille sur la thérapie en même temps. »
Même si ce genre de traitement est encore à l'étude, puisqu'il n'a pas encore été approuvé pour être testé sur des patients, la professeure demeure bien optimiste.