En premier lieu, car les circonstances entourant la COVID-19 modifiera son fonctionnement du tout au tout, et en deuxième lieu, car la profondeur chez les jeunes espoirs de cette cuvée atteint un niveau bien supérieur à celui des dernières éditions.
De ce fait, plus les semaines passent, et plus les analyses fusent de partout concernant divers espoirs disponibles au prochain repêchage, qui les vantent tour à tour. Les prochaines lignes ne feront pas exception à la règle, alors que l'entraîneur de l'année dans la Ligue canadienne de hockey, le Québécois André Tourigny, a de nouveau vanté l'un de ses jeunes poulains par l'entremise d'un entretien sur les ondes de TVA Sports :
Entraîneur chez le 67's d'Ottawa (fiche de 50-11-1), Tourigny fut aux premières loges tout au long de la saison pour observer deux des jeunes joueurs les plus talentueux en vue de l'encan 2020.
L'un d'eux est d'ailleurs plutôt connu chez les observateurs du repêchage amateur, soit l'Autrichien Marco Rossi, qui a absolument tout détruit sur son passage lors de la plus récente campagne :
Répertorié au sixième rang chez les patineurs nord-américains par la Centrale, Rossi a terminé au premier rang des pointeurs des trois ligues qui composent la LCH, fort d'une récolte de 120 points en 56 matchs. Ce total est meilleur que les chiffres d'Alexis Lafrenière et de plusieurs joueurs de 20 ans qui se retrouvent dans ces trois circuits.
Cela dit, quelle genre de personnalité habite ce joueur de centre gaucher? Si l'on se fie aux propos de Tourigny, le jeune Marco Rossi est un pivot complet qui a tout pour plaire à ses entraîneurs :
« Il est bon, il est très, très bon, a souligné Tourigny, sourire en coin. C'est un gars qui joue très bien dans les deux sens de la patinoire. C'est un gars qui compétitionne. Il est tellement passionné. »
« Je parlais à tous les dépisteurs, Trevor Timmins et ceux de toutes les équipes et je leur disais de préparer des questions [...], car, lui, c'est le hockey. Il mange du hockey. Il est passionné par le hockey. Il va être aimé de son entraîneur et de son organisation, c'est sûr. Il est tellement déterminé, en plus d'être un bon joueur de hockey. »
Cependant, comment expliquer que le meilleur pointeur au Canada ne soit pas répertorié devant les Byfield, Stutzle, Drysdale et Sanderson dans plusieurs simulations de repêchage? Probablement que sa petite stature de 5 pieds 9 pouces et 179 livres y est pour quelque chose. Néanmoins, l'entraîneur de 46 ans estime que plusieurs amateurs pourraient s'avérer surpris de l'importance que les formations de la LNH placent envers Marco Rossi :
« Il est pas mal plus haut que le monde pense sur beaucoup de listes, confié Tourigny. On verra, mais le Canadien [de Montréal], [au huitième rang], il ne sera plus là depuis un bout, d'après moi, mais on ne sait jamais. »
« [...] Peut-être que Marco va sortir 10e et je suis dans le champ, a-t-il ajouté. On verra. »
Par ailleurs, il faudra attendre l'issu de la série les opposant aux Penguins de Pittsburgh ainsi que le dénouement des deux potentielles loteries avant de savoir à quel rang le Tricolore repêchera lors d'une date ultérieure.
Cela dit, si le CH demeure parmi le top-10 du prochain encan, l'organisation montréalaise mettra assurément la main sur un espoir rempli de belles promesses et qui sait, ce jeune joueur pourrait-il être Marco Rossi?