Le Mexique et le Canada se sont entendus ce week-end pour en venir à une entente. Les travailleurs temporaires pourront recommencer à venir à condition de recevoir des assurances.
« Les gens ont enfreint les règles par rapport à la distanciation, par rapport aux conditions de travail », dénonce Justin Trudeau lors de son point de presse du 22 juin.
Le tourisme toujours sur pause
Malgré le retour possible des travailleurs étrangers, le tourisme reste sur pause, malgré les demandes des compagnies aériennes. Le premier ministre canadien rassure les citoyens en disant qu'il ne faut pas brûler d'étapes.
« Tous ces gens-là doivent comprendre que si on prend des pas trop rapidement, si on n'est pas sûrs de ce qu'on fait à chaque étape, on risque de tomber dans une deuxième vague [] et de devoir refermer notre économie et se reconfiner, et je sais qu'il n'y a pas personne qui veut ça », a-t-il expliqué.
Le retour au travail
Les fonctionnaires fédéraux pourront se voir prochainement, et effectuer de manière progressive un retour au bureau a déclaré le président du Conseil du trésor, Jean-Yves Duclos. Depuis la mi-mars, ce sont 250 000 employés qui effectuent leurs tâches en télétravail.
M. Duclos ajoute également que les gens vont devoir s'habituer au télétravail, et ce même après la pandémie. Il mentionne que dans certains cas, c'est moins coûteux pour les employeurs et les employés d'avoir un système de travail à distance.
Toutefois, selon Richard Shearmur, directeur de l'École de planification urbaine de l'Université McGill, l'assumation des coûts reviendra à l'employé.
« Si un employeur souhaite dédommager pleinement ses employés pour leur espace de bureau à domicile, il lui faudra augmenter leur salaire de 5871$ à 16 285 $ par an »; ces coûts sont basés sur le coût d'une pièce de plus dans un logement.
Il ajoute même que « les économies effectuées [par le télétravail] ne sont qu'un transfert des coûts à la charge des travailleurs ».