Celle-ci a d'ailleurs été déposée devant la Cour supérieure du Québec.
Deux faits notoires sont reprochés aux soeurs de ce pensionnat. L'avocate qui représente les femmes, Me Jessica Lelièvre, du cabinet Trudel, Johnston & Lespérance, a d'ailleurs précisé le tout : « C'est, premièrement, ce que les soeurs ont fait à ces enfants-là. Tous les abus qu'elles ont commis. Et c'est aussi l'inaction des soeurs. » Des gens auraient été au courant de cette maltraitance, mais n'auraient même pas levé le petit doigt.
En effet, des soeurs de cette communauté auraient maltraité des jeunes filles sourdes-muettes, leur faisant subir des brutalités physiques, psychologiques et des abus sexuels. Ceci est totalement inacceptable!
Dans un communiqué concernant ce recours, on peut y lire l'extrait suivant : « La poursuite allègue que les soeurs religieuses utilisaient le pouvoir et l'autorité leur étant conférés par la communauté religieuse pour abuser des enfants dont elles avaient la garde et leur inspirer la peur de les dénoncer. »
Une personne, qui était âgée de seulement 6 ans au moment où cette histoire a débuté, a déclaré qu'elle a été obligée de regarder les soeurs avoir des relations sexuelles devant ses jeunes yeux, en plus de la toucher au moment de son bain. Un traumatisme qui peut causer assez de dommages.
Des objets religieux auraient même été utilisés comme jouets sexuels au moment des agressions! Ce manège aurait durant plusieurs années.
Par ailleurs, Me Lelièvre a lancé une invitation aux gens victimes d'abus du même ordre. Elle informe ces gens de communiquer avec la Maison des femmes sourdes de Montréal ou avec le cabinet d'avocats Trudel Johnston & Lespérance.
Il est à noter que l'Institution des Sourdes-Muettes de Montréal a été constituée en corporation le 15 juin 1961 et aurait fermé ses portes en 1975 au moment où le gouvernement du Québec a repris le contrôle du système d'enseignement. L'ancien édifice se dresse toujours dans la rue Saint-Denis, près de l'avenue des Pins.
Source La Presse:
Une demande d'action collective est déposée contre des religieuses