Une phase dangereuse se dessine vis-à-vis le déconfinement
Avec l'apparition de la COVID-19 sur leur territoire, plusieurs pays ont pris la décision de mettre la vie sur pause afin de limiter les dégâts causés par le virus.
Une vaste partie des gens se sont donc retrouvés au coeur d'un confinement. Le Québec ne fait pas exception.
Bonne nouvelle! Avec la courbe qui semble vouloir s'aplanir, un bon nombre de pays relâchent les mesures sanitaires en place. En ne gardant que les principales mesures, les activités quotidiennes peuvent dorénavant reprendre un semblant de normalité.
Pendant combien de temps? C'est la question que se pose un groupe qui craignent une deuxième vague de contamination du virus.
L'OMS, de manière préventive, a indiqué que la planète faisait son entrée dans une phase dangereuse. Avec les différents pays qui tentent de sauver leur économie, l'Organisation mondiale de la Santé lance l'alerte : « Le monde est entré dans une phase nouvelle et dangereuse. Beaucoup de gens sont évidemment fatigués de rester chez eux. Les pays sont évidemment désireux de rouvrir leur société et leur économie ».
Cependant, la COVID-19 ne prend pas de répit et continue de se propager à une vitesse fulgurante. Dans la journée de jeudi seulement, l'OMS a recensé au-delà de 150 000 nouveaux cas. Ce nombre hallucinant représente un record depuis le début de la pandémie.
Selon les informations de l'OMS, la moitié des gens nouvellement diagnostiqués proviendrait du continent américain. En parallèle, le virus fait un retour en Asie alors qu'il connait une progression importante au cours des derniers jours.
En Italie, il s'agit du même scénario. Malgré des signes encourageants, il semblerait que la situation connaisse une faiblesse dans ce pays. Les foyers de contamination ont rapidement été identifiés, mais le nombre de cas augmente de manière significative. Les autorités sanitaires italiennes ont donc procédé à un rappel des mesures sanitaires en place.
Jusqu'à maintenant, les statistiques officielles cumulées par l'AFP affichent plus de 8,5 millions de cas depuis la pandémie dont 450 000 victimes qui ont malheureusement laissé leur vie.
Source : Radio-Canada
