Toutefois, depuis le 15 octobre dernier, les employés qui n'ont pas reçu leurs deux doses de vaccin ont désormais l'obligation de passer un test de dépistage trois fois par semaine.
Malgré tout cela, cette mesure semble trop exigeante pour certains, alors que 200 travailleurs de la santé ont été suspendus sans solde.
En effet, dix-neuf établissements de la santé du Québec ont accepté de rendre public le nombre d'employés suspendus depuis que le dépistage trois fois par semaine est exigé.
C'est le CISSS des Laurentides qui en a le plus, avec 40 employés qui ont été suspendus.
Le porte-parole pour le CIUSSS du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal, qui a constaté une légère augmentation des suspensions dans son réseau, a affirmé :
« C'est certain qu'avec ces mesures-là, les personnes qui ne se sont pas fait vacciner, eh bien, elles font face à plus de pression. »
Le syndicat qui représente les travailleurs de la santé, le FSSS-CSN, dit être en accord avec la mesure de dépistage régulier pour les employés non-vaccinés, mais il souhaiterait que les CISSS et CIUSSS adoptent des pratiques similaires.
Jeff Begley, président du syndicat, souligne que des tests de dépistage rapide sont préconisés dans certains établissements, tandis que d'autres envoient leurs employés dans des cliniques de dépistage qui peuvent se trouver à des dizaines de kilomètres de leurs lieux de travail.
Celui-ci a ajouté :
« Il ne faut pas que l'application soit pour punir les employés. Il faut faciliter le plus possible le dépistage pour retenir ces employés dont on a besoin et pour qu'on soit certain de protéger tout le monde. »
Aucune demande de contestation concernant une suspension en lien avec le dossier du dépistage obligatoire ne lui avait été présentée jusqu'ici, d'après le FSSS-CSN.
Source : La Presse+