Celle-ci croit que la fillette serait décédée d'hyperthermie et de suffocation mécanique. En effet, les nombreuses couches de ruban adhésif qui recouvrait le corps de l'enfant ont pu faire monter considérablement la température du corps et provoqué un coup de chaleur fatal.
Lorsqu'elle a été découverte, gisant nue sur le plancher de sa chambre, un policier et une ambulancière avaient d'ailleurs remarqué que son corps était chaud.
Le ruban adhésif enserrait également très fortement le thorax de l'enfant, ce qui l'aurait empêché d'effectuer correctement ses mouvements respiratoires.
La pathologiste Anny Sauvageau partage cependant le point de vue du Dre Caroline Tanguay, qui stipule que l'autopsie n'aurait pas permis d'établir la cause exacte du décès de la petite fille.
De plus, toujours Mme. Sauvageau, qui a déjà été à l'emploi du laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale de Montréal et qui a réalisé plus de 3000 autopsies en carrière, le ruban adhésif qui a causé la mort n'a pas été appliqué sur le nez et la bouche de l'enfant.
Elle a expliqué que la suffocation externe aurait impliqué que le ruban soit très bien appliqué, empêchant complètement l'air de circuler.
La pathologiste Sauvageau, dont l'asphyxie est l'une des spécialités, a expliqué que l'absence de marques de compression au visage permet de croire qu'un ruban n'a pas été appliqué à cet endroit.
Anny Sauvageau sera contre-interrogée aujourd'hui, jeudi 2 décembre.
Source : TheWorldNews