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Julien Lacroix brise le silence dans une première entrevue depuis les allégations portées contre lui

PUBLICATION
Mélanie Côté
16 décembre 2021  (10h50)
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À l'été 2020, en pleine vague de dénonciations, Julien Lacroix était visé par des allégations d'inconduite sexuelle. En effet, neuf femmes affirmaient avoir été victimes de comportements inappropriés de la part de l'humoriste.

Depuis, celui-ci était resté très discret dans la sphère publique. Toutefois, après environ un an et demi, il a finalement brisé le silence dans une entrevue avec Le Devoir.

L'humoriste y aborde notamment son cheminement personnel ainsi que ses démarches de pardon auprès des femmes qui l'ont accusé.

Il croit qu'il est temps pour lui de revenir sur scène, même si ses victimes ne lui ont pas encore pardonné. Il a aussi mentionné qu'il avait maintenant un petit garçon.

« J'ai envie de recommencer à marcher la tête haute. J'ai été quand même pas mal humilié pis j'ai honte. J'avais envie de montrer qu'il est possible de mettre un genou à terre, de s'excuser et de se retrousser les manches et d'avancer », a-t-il affirmé.

Il faut rappeler que lorsqu'il avait été dénoncé, il avait nié les allégations le visant. Cependant, maintenant, il dit que sa vision a changé « à 100 % » et il prend la responsabilité de ce que les femmes lui reprochent.

Toutefois, il n'a pas voulu commenter les allégations, ni préciser les comportements qu'il a eus, puisqu'il ne veut pas jeter de l'huile sur le feu.

En juillet 2020, il avait réagi sur son compte Facebook en écrivant « Je ne suis pas un ange, mais pas un démon non plus, et certainement pas le prédateur sexuel qui sévit depuis une décennie comme Le Devoir me décrit ».

Dans une seconde publication, il s'excusait pour ces propos, « auprès des personnes qui ont été blessées ou déçues par ma publication ».

« Mon réflexe a été de me mettre avec une agence de PR [relations publiques], puis des avocats. Ces gens-là, ils sont payés pour te "protéger", mais je ne crois pas qu'au final, ce soit gagnant. Ils agissent, je pense, comme si tu étais une compagnie, comme si tu étais une marque, mais au contraire, tu es un humain. »

« J'ai eu de la misère à recevoir toute cette haine-là. Ç'a été vraiment, vraiment violent », a-t-il exprimé.

L'humoriste a par la suite ajouté qu'il croit encore être une personnalité publique.

« Je pense que je suis quand même plus connu depuis tout ça pour peut-être d'autres raisons, mais les sites à potins ou les trucs comme ça n'ont pas arrêté de parler de moi [], je n'ai pas disparu de la map. L'avantage quand tu fais de l'humour, c'est que tu peux bien te louer des salles et faire des capsules sur Internet [mais] si on ne veut pas te voir, on ne te voit pas. Je ne m'impose à personne. »

« Je sais que je veux recommencer à écrire, j'ai toujours voulu réaliser, le stand-up fait partie de moi, donc je sais que oui, je veux recommencer à travailler, mais je ne sais pas sous quelle forme encore. »

Source : Le Devoir

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