C'est sa fille, Nathalie Lanthier, qui l'a découverte sur le sol de sa résidence, au milieu du salon, le 25 janvier dernier. Aux dires de celle-ci, sa jambe était livide, sans pouls, morte.
La dame ne sait pas où elle a contracté le virus. Elle dira d'ailleurs : « Je ne sortais presque pas, sauf pour faire des courses. Je ne sais pas où je l'ai attrapée. J'ai dû ne pas faire attention. »
Il faut aussi mentionner qu'à cette époque, le vaccin n'était administré que dans les centres d'hébergement pour aînés.
À l'hôpital, où elle a été accueillie, on lui a diagnostiqué la COVID-19, une double pneumonie et des caillots dans les poumons. Elle a ensuite été placée sous respirateur et d'après son autre fille, Nancy Griffiths, chirurgienne orthopédiste, ses reins fonctionnaient à peine et pour son cerveau, il était trop tôt pour savoir quoi que ce soit.
L'urgentologue leur a aussi confirmé que si la patiente survivait, on devrait lui amputer la jambe, la principale artère ayant été bloquée depuis trop longtemps.
Même si la dame ne garde aucun souvenir et qu'elle ne s'est réveillée que le 7 ou 8 février, elle affirme garder un bon moral. Cependant, elle a mentionné ceci : « Peut-être que ça va me frapper quand je vais retourner chez moi. »
En effet, depuis juin maintenant, celle-ci habite à l'hôpital de réadaptation Villa Médica à Montréal.
Il est documenté que dans de rares cas, des malades atteints de la COVID-19 avaient développé des caillots sanguins. D'ailleurs, la Dre Vicky Tagalakis, du Centre d'excellence en thrombose et en anticoagulation de l'Hôpital général juif de Montréal, a déclaré : « C'est rare, mais ça se peut ». Mme Griffiths ne serait pas la première.
Sa fille Nancy met maintenant les gens en garde : « Pour vous, pour vos proches et pour nous tous, faites-vous vacciner. »
Source : Lapresse.ca