La Dre Mélissa Généreux, professeure agrégée à la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l'Université de Sherbrooke, s'est entretenue avec le journal La Tribune, quelques minutes avant la conférence de presse des autorités.
En effet, depuis plusieurs mois, cette dernière, accompagnée de son équipe, étudient le niveau de stress et d'anxiété des Québécois en pleine situation épidémiologique, afin de mieux comprendre les impacts de la pandémie sur la santé mentale.
D'ailleurs, la Dre Généreux affirme que la stratégie de communication du gouvernement provinciale est « déficiente » et que la population a besoin de comprendre les décisions du gouvernement sur des bases solides.
« Je pense que de clarifier pourquoi on prend ces décisions, sur quelles bases on les prend et qui ont consulte quand on les prend, aiderait grandement les citoyens. »
« Je trouve ça triste pour la population que celle-ci ne puisse pas s'appuyer sur des choses solides pour comprendre les mesures sanitaires », déclare-t-elle.
Cependant, il est important de mentionner que son objectif n'est pas de critiquer la gestion de la crise sanitaire, mais de tenter de donner des outils aux citoyens pour qu'ils aient une meilleure santé mentale.
Selon elle, le fait que les gens ont tendance à se diviser en situations de crise vient du fait que l'accessibilité et la compréhension de l'information par le public est moindre.
« Il faut voir la réalité en face, les gens vivent énormément d'inquiétudes et d'anxiété au quotidien », a-t-elle expliqué.
La Dre Généreux mentionne également que la population est fragilisée et qu'elle a besoin d'être outillée afin de mieux comprendre la situation actuelle.
« Il ne faut pas négliger la fatigue pandémique accumulée depuis les deux dernières années », a-t-elle tenu à rappeler.
Elle a conclu en mentionnant qu'une meilleure communication entre le gouvernement et la population pourrait permettre aux citoyens de mieux agir et de mieux comprendre les décisions.
Êtes-vous d'accord avec les propos de la Dre Mélissa Généreux?
Source : La Tribune