Le port du masque risque d'être obligatoire dans les écoles secondaires
La semaine prochaine, le ministre de la santé, Christian Dubé, dévoilera la version façonnée du plan sanitaire émis pour la rentrée scolaire 2020. Un premier rapport avait été présenté à la mi-juin, mais il avait besoin de modifications selon ce que rapportent Dubé et le directeur national de la Santé publique, Horacio Arruda.
Ce dernier a affirmé qu'un contexte de classe est bien différent de celui d'une épicerie, dans le sens qu'un enseignant peut davantage intervenir lorsque la distanciation sociale n'est pas respectée. Pour le ministre de la santé, c'est un plan gouvernemental qui est requis. Il confie que dans les derniers jours, ils ont abordé la question du port du masque dans les écoles secondaires maintes fois avec le ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge.
Présentement, toute personne âgée de plus de 12 ans est dans l'obligation de porter le couvre-visage dans les endroits publics fermés et dans les transports en commun. Cependant, le plan érigé par le ministre Roberge ne l'imposait pas aux jeunes des écoles secondaires. Voilà donc l'une des incohérences ayant mené à la révision des règlements qui allaient éventuellement être en vigueur.
Quelques chiffres pour comprendre l'importance de porter le masque : En une seule journée, Québec a confirmé 123 nouveaux cas de COVID-19, ainsi que deux décès. Des études déterminent que la province contient 59 722 cas d'infections et 5683 décès à ce jour. Quant aux personnes qui s'en sont sorties indemnes, le chiffre s'élève à 50 886. D'après Arruda, cette éclosion est due aux contaminations dans les camps de jour, dans les rassemblements privés et dans les réunions avec des travailleurs étrangers.
Les deux acolytes de la Santé publique insistent sur le fait de passer un test médical dès qu'il y a risque d'avoir contracté le virus. Ils s'entendent aussi pour dire qu'il faut encore plus porter attention aux symptômes après les vacances de la construction, ce moment propice aux relâchements vis-à-vis des mesures sanitaires. Enfin, Arruda et Dubé rappellent qu'il ne faut pas sous-estimer la distanciation sociale et le lavage des mains fréquemment, qui ne sont aucunement remplacés par le port du masque.
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