Les hospitalisations augmentent, mais il mentionne que si on se compare à nos voisins du sud, le Canada se porte 10 fois mieux.
Par contre, il manquerait plus de 4000 infirmières à travers le Québec. De plus, beaucoup de personnel déjà en place aurait quitté le réseau par fatigue ou autres raisons. Il a affirmé d'ailleurs : « Étant donné qu'il manque d'infirmières, les infirmières qui restent doivent travailler plus fort, se découragent dans certains cas et quittent. »
Il a bien évidemment fait référence à la formation rapide de préposés aux bénéficiaires, mais une formation pour devenir infirmière dure 3 ans!
Le premier ministre a donc décidé de donner des incitatifs afin que les infirmières qui ont quitté le réseau y reviennent.
Il a mentionné que son gouvernement avait négocié avec les syndicats, dont la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) et affirme qu'ils ont ajouté des primes importantes pour les quarts de travail qui étaient difficiles à combler (le soir, la nuit et les fins de semaine). Ils voudraient aussi afficher plus de postes à temps complet.
Il a conclu la conférence en remerciant les infirmières qui sont toujours en poste en leur disant d'être patientes, qu'on leur enverrait du renfort rapidement.
Le premier ministre répond aux questions des journalistes.
Suivez notre mêlée de presse en direct👇 https://t.co/MzJKDG8rlO— François Legault (@francoislegault) September 15, 2021
Bien évidemment, des gens ont réagi fortement suite à cette conférence. D'ailleurs, c'est par communiqué que la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) et la Fédération de la Santé du Québec (FSQ-CSQ) ont révélé leurs frustrations.
Claire Montour, présidente de la FSQ-CSQ a émis dans celui-ci : « Le gouvernement a fait la sourde oreille à nos demandes en négociation pour améliorer les conditions de travail. » Elle a aussi ajouté : « Il coupe sans cesse dans nos conditions de travail et s'étonne ensuite que les gens quittent le réseau. »
De plus, les deux organisations s'entendent pour dire qu'il faut rapidement revoir à la hausse les conditions de travail du personnel pour régler cette crise, notamment en mettant fin au recours systématique au temps supplémentaire obligatoire.
Source : Ici.radio-canada.ca