La fin de l'histoire est bien connue. Le Canadien aura terminé au 9e rang avec un total de 96 points. À première vue, c'est ce qu'on voit, une formation exclue des séries, mais on oublie parfois tout le positif qui se cache derrière cette exclusion.
En effet, quand on se compare, on se console. En ce moment, peu nombreux sont les directeurs généraux qui aimeraient être à la place de Jarmo Kekalainen. En février, ce dernier a joué la carte du tout pour le tout. Il s'est lancé en faisant l'acquisition des attaquants Matt Duchene et Ryan Dzingel, du défenseur Adam McQuaid, ainsi que du gardien Keith Kinkaid. Cependant, toutes ces nouvelles acquisitions deviendront joueurs autonomes le 1er juillet.
De plus, au moment d'écrire ces lignes, aucun des noms mentionnés plus haut ne sont sous contrat avec les Jackets. C'est donc dire que Kekalainen pourrait perdre un total de quatre patineurs en plus d'Artemi Panarin et Sergei Bobrovsky, qui risquent de quitter l'Ohio à leur tour.
Ce n'est pas terminé! Non seulement Colombus n'a pas gagné la Coupe Stanley, mais l'organisation a donné des choix de premier tour, quatrième et septième tour en 2019, des choix de deuxième tour en 2020 et 2021 et un choix de cinquième tour en 2022. Ce n'est pas un secret, les Blue Jackets risquent de subir quelques années de vache maigre.
Alors, oui, Marc Bergevin n'a pas bougé à la date limite des transactions. Son club n'a pas participé aux séries éliminatoires, mais les Blue Jackets ont tout risqué et n'ont pas atteint le but visé.
Le Canadien parlera pour un total de 10 fois lors du repêchage de cette année. L'organisation détient présentement le premier (Nick Suzuki) et le deuxième meilleur pointeur (Joel Teasdale) de la CHL. Sans compter les Ryan Poehling, Josh Brook, Cayden Primeau qui s'amèneront sous peu dans l'organisation.
Alors comme le dirait l'expression : tout vient à point à qui sait attendre! Marc Bergevin n'est pas un héros et le fait d'avoir une banque qui regorge d'espoirs ne fait pas de lui le meilleur directeur général de l'année. Certes, l'avenir à court terme semble beaucoup plus beau à Montréal qu'à Colombus.