Un homme à qui l'on a dit qu'il souffrait de reflux acide pendant des années apprend qu'il a une tumeur de 10 cm dans son intestin
Matt Best, 39 ans, était persuadé que les douleurs intermittentes à l'estomac qu'il ressentait depuis sept ans étaient dues à une surconsommation d'alcool et d'aliments riches, jusqu'à ce qu'il insiste pour faire des analyses de sang supplémentaires après être devenu extrêmement faible à la salle de sport.
Les résultats ont montré qu'il était anémique, un signe avant-coureur du cancer de l'intestin souvent négligé par les médecins : « Je me souviens même avoir demandé à mon gastro-entérologue de l'époque, en plaisantant, ce n'est pas un cancer, n'est-ce pas ? ». Et il m'a répondu : « à votre âge, c'est très improbable ».
Une coloscopie a montré une tumeur de 10 cm se développant à travers le gros intestin. Les consultants ont confirmé la nouvelle dévastatrice qu'il souffrait d'un cancer de l'intestin de stade 3C. Cela signifiait que le cancer s'était propagé aux tissus et aux ganglions lymphatiques entourant l'intestin, mais pas aux organes voisins. Le diagnostic de Matt prouve que le cancer ne fait pas de distinction d'âge ou de forme physique.
Les premiers symptômes que ressentent la plupart des personnes atteintes d'un cancer de l'intestin sont facilement confondus avec des plaintes quotidiennes, ce qui les amènent à négliger les signes d'alerte et entraîner des retards importants dans le diagnostic.
Les ballonnements, les crampes d'estomac et la présence ponctuelle de sang dans les selles, tous vécus par Matt, peuvent tous avoir des explications relativement innocentes, mais les symptômes qui persistent doivent être signalés à un médecin dès que possible.
Les chances de réussite du traitement et de survie à long terme s'améliorent considérablement lorsque le cancer de l'intestin est diagnostiqué tôt, ce qui signifie qu'une intervention précoce peut faire la différence entre la vie et la mort.
Les médecins ont pratiqué une intervention chirurgicale qui a permis d'enlever 30 ganglions lymphatiques de Matt, dont sept étaient infectés par le cancer, avant de lui faire suivre un traitement de chimiothérapie FOLFOX de six mois qui l'a amené à l'hôpital un vendredi sur deux.
Le traitement lui a laissé une « gueule de bois chronique » constituée de nausées et d'épuisement, ainsi qu'une neuropathie périphérique qui provoque des douleurs, des engourdissements et une sensation d'aiguilles dans les membres.
« Je me souviens qu'à Noël, mes frères trouvaient amusant que je fasse constamment tomber ma bouteille de bière parce que mes doigts tremblaient à cause des lésions nerveuses », se rappelle-t-il.
Malgré les effets secondaires débilitants à court terme, la chimio a porté fruits et Matt a été déclaré exempt de cancer.
Il a déclaré qu'il continuerait à subir des coloscopies une fois par an afin d'exclure la croissance de nouvelles tumeurs, mais pour l'instant, son avenir semble prometteur.
« Si vous ne vous sentez pas bien, faites-vous examiner! Mieux encore, n'attendez pas et faites-vous examiner régulièrement », a-t-il ajouté.
Source : Daily Mail
