Un homme de Québec accusé après avoir violenté sa femme et ses quatre enfants pendant des années
Un homme de 36 ans de Québec est présentement en procès, faisant face à des accusations de voies de fait, de voies de fait ayant causé des lésions et de menaces de causer la mort ou des lésions à son ex-conjointe pendant durant presque 20 ans, ainsi qu'à ses quatre garçons, qui sont aujourd'hui âgé de six à 14 ans.
L'homme et la femme, dont l'identité n'a pas été dévoilé, se sont rencontrés en 2001, alors que cette dernière avait 15 ans. Les crises de colère de l'homme ont commencé lorsqu'ils ont déménagé ensemble, trois ans après leur rencontre.
Au fil des années, et ce même pendant ses grossesses, la femme a été victime de coups au visage, aux épaules et aux cuisses de la part de l'homme. Il lui crachait également au visage, l'étranglait pour qu'elle arrête de parler et lui écrasait la tête contre la fenêtre de la voiture, tout cela en l'insultant.
D'après la femme, leurs quatre enfants ont également été brutalisés par leur père, depuis qu'ils étaient tout petits. Le plus vieux a notamment reçu plusieurs coups de pied aux fesses et des claques au visage.
L'homme s'en prenait aussi aux animaux de compagnie de la famille. Il proférait même des menaces à ses enfants, mentionnant qu'il voulait leur « casser les dents ».
L'homme en question est un « père d'aréna », comme on dit. Deux de ses garçons jouaient au hockey à un niveau compétitif à Québec. Il était très exigeant, criant après eux pendant les matchs et faisant une crise à chaque fois qu'ils commettaient une petite erreur, en plus de les insulter, les traitant de « lâches » et de « pourris ».
De retour à la maison, il s'en prenait même à eux lorsqu'il n'était pas satisfait de leurs performances, les poussant contre le mur et les frappant.
L'un des parents qui étaient présents à l'aréna a témoigné en cour :
« Je me disais au début que Simon était juste trop intense, qu'il les voyait déjà jouer dans la NHL. Je l'entendais dire que son garçon ne bougeait pas assez vite, qu'il était lâche. Souvent, le jeune pouvait entendre ce que son père disait. Et d'un autre côté, il encourageait beaucoup mon garçon. »
En 2017, la femme a dénoncé la violence, mais a retiré sa plainte par la suite. Toutefois, en 2020, elle a finalement appelé les policiers, et l'homme a été arrêté, puis libéré pendant les procédures.
Ce jeudi, la femme sera contre interrogée par l'avocat de la défense. Ensuite, la procureure de la Couronne présentera les interrogatoires vidéos de deux des enfants au juge de la Cour du Québec.
Source : Le Soleil
