En effet, depuis mars 2020, 300 jeunes Québécois ont été hospitalisés et 60 d'entre eux se sont rendus jusqu'aux soins intensifs en raison du syndrome inflammatoire multisystémique et de la maladie de Kawasaki, même si celles-ci sont des maladies rares.
Certains parents dont les enfants ont été durement atteints par ces maladies mettent en garde les autres parents concernant leurs ravages et pressent le gouvernement de prendre tout ça au sérieux.
À ce sujet, voici l'histoire de la jeune Gabrielle et de sa petite soeur :
Au lendemain de la semaine de relâche 2021, Gabrielle est allée réveiller Rebecca, sa petite soeur de 12 ans. En la voyant, elle a paniqué.
« Elle nous demandait d'appeler le 911. On aurait dit que mon chat avait griffé Rebecca partout dans la figure », a raconté la mère de la jeune fille, Stéphanie Peillon.
Recouverte de plaques, Rebecca était amorphe et brûlante. Sa fièvre montait à 40 °C et aucun médicament n'était en mesure de la faire baisser.
Même la tablette n'arrivait pas à changer les idées de la jeune fille, celle-ci prétendant avoir trop mal aux yeux pour l'utiliser.
Sa mère a donc décidé qu'ils retournaient aux urgences du CUSM.
« On a attendu les résultats des tests pendant six heures. Cinq minutes après les avoir eus, la petite tombait en état de choc et ils la rentraient aux soins intensifs... », a-t-elle raconté.
L'oxygène circulait très mal dans le corps de Rebecca, sa tension artérielle étant très basse. Elle aurait très bien pu mourir de son état.
Une hyper inflammation foudroyante a ravagé son corps, vraisemblablement provoquée par la COVID-19, d'après les médecins. Toutefois, aucun test n'a permis de le confirmer jusqu'ici.
La rhumatologue spécialisée dans les soins aux enfants, Rosie Scuccimarri, a expliqué que les jeunes atteints tombent en état de choc parce que leur coeur ou leur sang sont enflammés.
Ils peuvent aussi être atteints de douleurs abdominales tellement violentes que certains d'entre eux ont été conduits au bloc opératoire car les médecins croyaient qu'ils étaient atteints d'une appendicite.
Source : La Presse