Cependant, récemment, la FTQ a augmenté ses demandes et souhaite maintenant que le salaire minimum soit augmenté à 18 $ de l'heure.
Daniel Boyer, président de la FTQ, a déclaré :
« C'est devenu évident que 15 $ l'heure, ce n'est plus suffisant pour sortir de la pauvreté. »
De plus, depuis que le mouvement a été lancé au Québec, plusieurs provinces canadiennes, dont l'Alberta, la Colombie-Britannique et l'Ontario, ont augmenté leur salaire minimum.
Le taux du salaire minimum est fixé en proportion du salaire moyen au Québec, et la FTQ n'est pas du tout d'accord avec cette façon de faire :
« Je l'ai toujours dit : le salaire moyen a quoi à voir avec le fait de sortir de la pauvreté, peu importe le pourcentage ? Nous, on dit que cette méthode de calcul-là, elle est à rejeter. On veut véritablement une mesure qui va nous permettre de calculer un salaire minimum pour sortir de la pauvreté. » - Daniel Boyer
De plus, en raison du salaire minimum bas, une pénurie de main-d'oeuvre sévit actuellement dans la province.
Le président de la FTQ s'est d'ailleurs exprimé :
« Le problème, c'est que les salaires sont trop bas. Écoutez : il y a plein de monde qui recevaient plus avec la PCU que le salaire qu'ils avaient (avant la pandémie). Y a quelque chose qui ne marche pas! »
« Tant que les salaires ne seront pas élevés, on n'incitera pas nécessairement le monde à aller travailler. »
La FTQ rappelle qu'elle revendique 18 $ l'heure pour 2022 et que sa position sera révisée chaque année.
Source : La Presse