Une mère en deuil pense qu'une erreur de gestion a coûté la vie de son bébé
Lindsay Desbiens a vécu la plus grande peur de toute femme enceinte: perdre son bébé avant de le mettre au monde. Le tout est arrivé en novembre dernier, et encore aujourd'hui, elle se demande si ce drame aurait pu être évité. Selon elle, c'est un problème de gestion qui a provoqué le décès de sa fille.
Ce qui s'est passé
Lindsay a vécu une grossesse normale sans aucune complication. À 38 semaines environ, son bébé s'est retourné pour se placer en siège. Le médecin lui aurait cependant conseillé d'attendre, qu'il serait toujours possible d'accoucher naturellement, la césarienne étant prévue le 4 novembre 2021, alors que la grossesse sera à 40 semaines et 5 jours.
Entre temps, dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre, Lindsay perd ses eaux et du sang se trouve dans le liquide. Son conjoint et elle-même se rendent alors à l'hôpital de Notre-Dame-du-Lac qui se situe à moins de 10 minutes de leur maison. À ce moment, le coeur de leur petite fille nommée Letty battait toujours.
Dès l'entrée à l'hôpital, les infirmières essaient à plusieurs reprises de prendre les signes vitaux de l'enfant, sans succès. C'est plus d'une heure plus tard que le gynécologue et l'anesthésiste se sont présentés pour pratiquer une césarienne. C'est alors que l'un d'eux a malheureusement déclaré: « je suis désolé, votre bébé est décédé ».
« Les infirmières pleuraient. Elles m'ont accompagnée, elles ont été vraiment gentilles. Elles l'ont habillée comme si c'était un petit bébé qui était correct, qui était vivant », a raconté Lindsay.
Selon l'autopsie, le bébé aurait comprimé son cordon en tentant de se retourner. Ce serait donc un bête accident.
En quête de réponses
La maman se pose plusieurs questions encore aujourd'hui. Pourquoi ne pas avoir pratiqué une césarienne d'urgence plus tôt? Est-ce que l'hôpital avait les ressources nécessaires pour l'accompagner?
Après lui avoir annoncé la mort de son enfant, le gynécologue aurait mentionné au personnel sur place qu'il est dangereux de perdre ses eaux à la fin d'une grossesse lordque le bébé est en siège. Or, Lindsay ne connaissait pas ce risque.
« J'aurais dû questionner plus. Moi, un bébé en siège, je ne savais pas c'était quoi. Ça allait bien pour eux, alors pour moi, ça allait bien. », a-t-elle déclaré.
« C'était dans la nuit, un dimanche de nuit que j'avais besoin. Est-ce qu'ils sont prêts à recevoir ça? Je ne sais pas », a-t-elle poursuivi.
La maman envisage de porter plainte contre l'hôpital. Toutefois, à l'heure actuelle, elle cherche surtout à faire son deuil:
« Moi je ne blâme personne, c'est la gestion. Il faut qu'il y ait de quoi pour ne pas que ça arrive encore », a conclu la jeune femme les larmes aux yeux.
Nous souhaitons nos plus sincères condoléances à la famille affectée par ce drame qui ne devrait jamais arriver.
Source: The World News
