Vaste campagne pour recruter des infirmières à l'étranger
Alors que le gouvernement du Québec espère convaincre plus de 4 000 infirmières et infirmiers de revenir dans le réseau public à temps plein, une vaste campagne de recrutement a également lieu à l'étranger afin de contrer la pénurie de main d'oeuvre. En France, le message semble trouver écho alors que Marina Goupil, infirmière dans ce pays, affirme: « En France, on est bien bloqués. C'est compliqué pour les infirmières, on manque de moyens humains et financiers. Aller au Québec, pour des gens comme moi en début de carrière, c'est intéressant. » Âgée de 24 ans, la jeune femme est en train de se « renseigner actuellement sur les conditions de travail et le coût de la vie » au Québec.
Outre la France, le Liban et la Belgique sont également dans la mire du gouvernement québécois. Si 4 000 mandats pour combler des postes vacants sont demandés par les CIUSSS, « il est très important de préciser qu'il s'agit du souhait des établissements, mais que l'évaluation des besoins et de la faisabilité est toujours en cours puisqu'elle doit tenir compte [...] de la faisabilité des démarches administratives d'immigration et de reconnaissance de la diplomation », admet le ministère.
De plus, les nouveaux arrivants devront également vivre avec la réalité des régions alors que les demandes ne sont pas qu'à Montréal. Différents organismes sont d'ailleurs mis sur pied dans les quatre coins du Québec afin de mieux accueillir les immigrants. Stagiaire en Mauricie, Ludovic Neveu a d'ailleurs affirmé que « de savoir qu'il y a un organisme qui est là pour nous aider, nous accompagner, c'est important dans le choix de venir, c'est décisif. Pour les écoles, pour les enfants, après pour trouver un logement. »
Reste maintenant à voir si ce nouvel effort du gouvernement du Québec aura l'effet escompté.
Source : Radio-Canada
