Le directeur de la Santé publique, Dr Horacio Arruda, est maintenant bien connu et garde l'oeil ouvert. Même que celui-ci affirme que de décriminaliser les drogues dures pourrait être une solution adéquate à cette problématique grandissante.
Par contre, ce n'est pas ce que le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, déclare. Il dit que ce n'est pas la solution miracle.
La Colombie-Britannique serait la province la plus touchée au Canada par ce fléau et est devenue en juillet la première et unique juridiction à demander fermement des actions du fédéral.
Pour l'instant, Québec est contre. C'est au gouvernement fédéral de prendre cette décision finale, car cela relève de sa juridiction.
Le Dr Arruda aurait évoqué ceci lundi, lors d'un point de presse tenu sur la Côte-Nord à l'occasion de la Journée internationale de sensibilisation aux surdoses, le 31 août.
Adam Palmer, un des chefs de police à Vancouver, une des régions du pays les plus touchées par la crise des opiacés, se positionnait en faveur de cette option le mois dernier, comme le reste de l'Association canadienne des chefs de police.
Pour ce qui est du Service de police de la Ville de Montréal, il montre une certaine ouverture d'esprit à ce sujet. La métropole québécoise, tout comme le reste de la province, fait face à une forte augmentation des surdoses cet été.