Brett Kulak confirme avoir eu la COVID-19
Tout comme son coéquipier Xavier Ouellet, Brett Kulak a bel et bien reçu un résultat positif à la COVID-19.
Toutefois, à l'opposé de son collègue, il a ressenti les symptômes. Après un entraînement à Brossard ce vendredi, il a parlé ouvertement de son expérience.
« Pour mes premières semaines à Montréal, je peux dire que j'étais vraiment en mode solitaire et c'était pour une raison bien précise, a dit Kulak. Je suis arrivé le 2 juillet à Montréal. J'ai passé la fin de semaine seul à l'hôtel. J'ai reçu un premier test négatif, mais je ressentais des symptômes après ça. Je me suis dit que c'était mieux de passer un autre test et de ne pas retrouver les coéquipiers à l'aréna. »
« Comme athlète, tu as besoin de beaux poumons roses, a-t-il poursuivi. J'ai vu que mes poumons étaient revenus en pleine forme. J'ai passé des tests sanguins. Quand il regarde l'oxygène qui va au cerveau, tout était parfait. J'en suis très heureux. Je ne ressens plus aucun effet et c'est tout un soulagement pour moi. »
Il est peu probable qu'on sache quand le défenseur du Tricolore a attrapé le virus, l'idée la plus soutenable reste tout de même qu'il l'ait contracté en Alberta.
« J'ai eu un long appel avec la Santé publique. Ils ont retracé chaque étape de ma vie jusqu'au 22 juin, a-t-il précisé. À Calgary, j'ai patiné avec un joueur qui a reçu un test positif. Je pensais l'avoir eu de lui, mais personne d'autre de ce groupe ne l'a attrapé. Nous gardions nos distances sur la patinoire. Nous avons retracé mon entourage. J'ai donné plusieurs numéros de téléphone. Ils ont bien fait leur travail. »
En plus d'avoir retardé ses préparations en vue d'un retour aux activités de la LNH à Toronto, Kulak s'est vu dans l'obligation de reporter son mariage qui devait avoir lieu le 4 juillet dernier. Au lieu de cela, l'athlète de 26 ans a dû s'isoler, jouant à des jeux en ligne ou en appelant sa copine qui se trouvait toujours à Calgary.
« Elle était inquiète au début parce que vous ne savez pas nécessairement comment votre corps va réagir, a-t-il indiqué. Ça va mieux maintenant. Nous gardons contact. Ce fut une journée difficile, mais dans le contexte mondial, ce n'est pas la fin du monde. »
Ayant cumulé neuf jours de retard sur les autres, Brett Kulak doit certainement se concentrer sur les préparatifs pour affronter les Penguins de Pittsburgh en ronde qualificative. Selon lui, les symptômes de la maladie sont partis et il est à un niveau physique très près de la normale.
« Tout est un peu moins familier à l'entraînement après quelques mois, mais ça revient rapidement, a noté Kulak. Vous connaissez les tendances des joueurs, les indices qui vous permettent d'anticiper le jeu. Je suis proche du niveau où je crois pouvoir être efficace. Je me sens bien. »
Il n'y a tout de même rien de garantie pour le défenseur puisque Xavier Ouellet, Christian Folin, Cale Fleury et Brett Kulak se battent tous pour les postes libres sur le troisième duo de défenseurs.
La saison de Kulak était parsemée de hauts et de bas, lui qui n'a récolté que sept mentions d'aide en 56 rencontres.
« J'ai raté une portion du camp et la décision reviendra aux entraîneurs, a-t-il dit au sujet de ses attentes par rapport à son utilisation face aux Penguins. Je travaille fort depuis mon retour, ça progresse. J'espère pouvoir participer au match préparatoire, puis me tailler une place dans la formation. »
