En l'absence d'Alexander Romanov, qui choisir entre Brett Kulak ou Otto Leskinen?
Pas plus tard qu'hier, on a confié une triste nouvelle à Montréal, alors que le prodige russe Alexander Romanov n'aidera pas le Canadien à vaincre les Penguins de Pittsburgh, le 30 juillet prochain.
Une réalité dommage, car non seulement le petit défenseur ne sera pas en renfort pour le poste le plus en déficit de l'alignement, il ne goûtera pas aux séries éliminatoires et nul ne sait quand il en aura la chance dans les prochaines années.
Ainsi, une solution doit s'appliquer en ce sens à savoir qui embarquera sur la patinoire au flan gauche. Ben Chiarot et Victor Mete sont les seuls à ce poste à être aptes à le faire, donc leur implication contre la troupe de Mike Sullivan est évidente. Sur la troisième paire, toutefois, deux candidats se montrent le bout du nez, soit Brett Kulak et Otto Leskinen.
Évidemment, Kulak sera plus populaire, lui qui a un meilleur bagage d'expérience que son adversaire pour le poste. Le natif d'Edmonton s'est contenté de sept passes en 56 matchs cette saison, alors que le nouveau venu Leskinen a joué à Montréal ses cinq premiers matchs en carrière dans le circuit Bettman, en plus d'une saison quasi complète à Laval. Kulak est plus expérimenté et doté d'un bon gabarit, mais il ne compte que 59 mises en échec en 56 parties, ce qui n'est pas un rendement impressionnant pour une troisième paire.
Du côté du jeune finlandais, on voit un peu plus d'offensive de sa part avec 22 points en 52 joutes avec le Rocket de Laval. On parle d'un joueur un peu plus jeune et plus petit, mais qui vivrait l'expérience des séries et qui aiderait sans doute le Canadien de Montréal à lancer l'attaque. Toutefois, rien ne confirme que Marc Bergevin fera appel à lui, alors que le directeur général de l'équipe pourra choisir cinq joueurs du Rocket pour accompagner l'équipe à Toronto.
Même si Brett Kulak semble le choix le plus logique, il n'est pas pour autant un joueur régulier de la LNH et n'est pas forcément meilleur que celui auquel il est comparé. Sans oublier que les deux ont autant de matchs d'expérience dans une série éliminatoire, alors qu'aucun d'entre eux n'y a joué ne serait-ce qu'une fois.
En bref, laisser Kulak sur la glace serait plus logique, étant donné qu'il a joué une grande part de la saison à Montréal, mais le petit Leskinen est meilleur offensivement et figure davantage dans les plans d'avenir de Marc Bergevin. Il sera donc curieux de voir lequel sera sur la glace lors des hymnes nationaux et lequel sera sur un vélo stationnaire.
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