La hausse des cas peut sembler inquiétante mais le Dr Arruda confirme qu'« il ne faut pas paniquer ».
Plusieurs experts demandent au gouvernement de serrer la vis dans l'immédiat, mais pour la santé publique, d'autres enjeux tels que la violence familiale et les problèmes mentaux sont considérés dans leurs décisions. En ramenant les élèves de secondaire 3-4-5 à temps plein, Arruda confirme qu'ils avaient prévu une hausse des cas et des variants dans le province.
Il affirme que « même si j'ai 2000 cas au Québec, mais qu'on n'a pas d'hospitalisations ou de décès de façon importante, on peut vivre avec. C'est sûr qu'on va avoir, comme les personnes âgées sont protégées, des gens de votre âge qui, peut-être, vont se retrouver aux soins intensifs et mourir, ce qui est horrible. Mais en même temps, est-ce que de serrer tout et que les gens fassent [des choses] en cachette, c'est mieux ? ».
Dr Arruda préfère attendre les prochaines semaines voir comment les Québécois se comportent avec ces nouveaux allègements. Il confirme qu'un retour à un confinement plus serré est possible si la population ne suit pas les consignes et si les cas, les hospitalisations et les décès augmentent. « Je pense que si on veut garder un certain équilibre, c'est important d'alléger. Parce que, sinon, les gens, de toute façon, vont faire des affaires en cachette. »