Selon elle, l'augmentation de la dominance du variant britannique à Montréal en serait la cause.
Alors que ce variant est plus contagieux que la souche initiale, il représente pour le moment 20 % des nouveaux cas dans la région. Si la tendance se maintient, il devrait devenir la souche principale de la transmission communautaire d'ici quelques semaines. Les autorités sanitaires prévoient également un ralentissement de la propagation une fois l'été arrivé. Le beau temps et l'accélération de la campagne de vaccination devraient aider à réduire la propagation de la COVID-19.
Avec ces données prévisionnelles, la docteure Drouin ne voit pas comment la vie pourrait revenir à la normale avant septembre pour la ville de Montréal. Elle croit qu'il faut oublier de voir la Place des festivals bondée cet été. Elle se fait d'ailleurs plus optimiste de voir plusieurs activités culturelles au cours des prochains mois, mais elle est plus réservée sur les gros événements de foule.
Bien entendu, le tout dépendra de la campagne de vaccination. Si en juillet, 75 % de la population a reçu une première dose de vaccin, la prévision pourrait changer. « Si on a 75 % de vaccination à Montréal, je vais être au paradis! » affirme-t-elle. Il faut maintenant que la population et que la livraison de vaccins soient au rendez-vous.
Source : La Presse
Pas de retour à la normale avant septembre