Malgré les mesures sanitaires mises en place, tout le monde craint l'arrivée d'une troisième vague de contamination.
Avec un nombre de décès qui s'élève à 21 630 à travers le Canada, dont plus de 10 292 au Québec seulement, le pire est-il vraiment derrière nous?
En effet, le nombre de cas confirmés est en baisse, mais cela ne veut pas dire que c'est gagné d'avance. Les travailleurs essentiels des hôpitaux ont toujours une aussi lourde charge de travail à supporter.
Ce dur labeur a pu être constaté par l'équipe de La Presse, qui s'est rendue à l'hôpital Pierre-Le Gardeur de Terrebonne, avec les équipes COVID-19.
Épuisée par la situation, c'est la Dre Amélie Boisclair qui a invité l'équipe à se rendre sur les lieux afin de constater l'ampleur des évènements du quotidien liés aux patients atteints de COVID-19.
« Les gens n'ont aucune idée de notre réalité », a-t-elle affirmé.
Depuis le début de la seconde vague, l'affluence dans les soins intensifs a grimpé à 150 % d'occupation.
« C'est important que tout le monde voie », a ajouté Dre Boisclair.
La chef d'unité, Isabelle Martin, explique qu'il a fallu briser des fenêtres afin de pouvoir installer de l'équipement. On peut également apercevoir des murs en plastique au milieu des couloirs afin d'isoler les patients atteints du virus.
« On dirait que les gens auraient besoin de voir du sang partout dans les couloirs pour prendre ça au sérieux », a finalement déploré Dre Boisclair.